L’expérience des anciens apporte l’unité

Verset mémoire : « Ainsi qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ, et des dispensateurs des mystères de Dieu. » — 1 Corinthiens 4:1

Textes choisis : 1 Corinthiens 4:1-13

L’église de Corinthe a mis Paul ainsi que les autres anciens, tel que Apollos, sur un piédestal pour qu’ils soient admirés des hommes. Dans le verset mémoire, Paul rappelle aux Corinthiens la manière dont les apôtres devraient être considérés : des ministres (serviteurs), des délégués (administrateurs ou gestionnaires) des mystères de Dieu, de son plan de rédemption.

Le message qu’il voulait faire passer par ces paroles était que ni lui, ni Apollos, ni aucun autre dans l’église ne devait être le sujet de gloire ou de louange. Paul se mit entièrement à l’écart de ce genre de sentiment en disant qu’il voulait être considéré uniquement comme serviteur de Dieu.

Paul compris que les Corinthiens tendaient à être orgueilleux et qu’ainsi ils auraient du mal à comprendre ses paroles. Si lui ou d’autres individuellement sont serviteurs de Dieu, comment les empêcher de mal agir et de rationaliser leurs actions par la suite ? C’est pourquoi, Paul écrit : « Du reste, ce qu’on demande des dispensateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle » (1 Corinthiens 4:2).

De plus, Paul ajoute que celui qui décide la fidélité de ces dispensateurs, ainsi que de lui-même, c’est l’Eternel et lui seul. Aucun Corinthien, aucun groupe humain, ni Paul lui-même ne peuvent le faire, seul l’Eternel (verset 3-4). En ceci, l’unique louange valable est la « Louange de Dieu » (verset 5).

Dans le verset 6, Paul dit clairement qu’Apollos et lui servent d’exemples et que ni les apôtres ni les frères de Corinthe, ni même les disciples du Seigneur ne devraient s’enorgueillir. Ce qui rend cette attitude encore moins plaisante à l’Eternel, c’est que c’est toujours aux dépends ou au détriment d’autres choses. « Car qui est ce qui te distingue ? Qu’as tu que tu n’aies reçu ?  » (verset 7).

Cette rhétorique met l’accent sur le fait que les différences humaines qui existent entre les membres du peuple du Seigneur sont sans importance, puisque tout, sans exception, nous est accordé comme un don de la part de Dieu, peu importe qui nous sommes ou quelle est notre position dans l’assemblée.

Paul continue en décrivant l’attitude ironique des frères de Corinthe. Il dit qu’ils agissent comme s’ils étaient déjà assis sur de glorieux trônes avec puissance. Paul se demande à voix haute où il était et où étaient les apôtres lorsque tout cela arriva (verset 8). Contrairement à cela, il passe en revue toutes les difficultés que lui ainsi que les autres apôtres traversaient encore au nom de l’évangile, Paul déclare : « Puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes » (verset 9).

L’image donnée ici est celle d’une arène, avec des prisonniers se mesurant aux fauves et aux gladiateurs lors de jeux organisés. Ajoutant à cela, Paul dit : « Nous nous fatiguons à travailler de notre propre main ; injuriés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons » (verset 12).

Ces paroles font écho au discours de Jésus sur la montagne : « Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des cieux est à eux ! Heureux serez-vous lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi. Réjouissez-vous et soyez dans l’allégresse, parce que votre récompense sera grande dans les cieux ; Car c’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui ont été avant vous » (Matthieu 5:10-12)

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Association des Etudiants de la Bible