La mort pour nous

Verset mémoire : « Le centenier et ceux qui étaient avec lui pour garder Jésus, ayant vu le tremblement de terre et ce qui venait d’arriver, furent saisis d’une grande frayeur, et dirent : assurément, cet homme était Fils de Dieu » — Matthieu 27:54

Texte choisi : Matthieu 27:32-61

Le zèle cruel et meurtrier des chefs religieux d’Israël culmina à l’arrestation, au simulacre de procès et à la crucifixion de la plus noble personne du genre humain, Jésus de Nazareth. Pour satisfaire la loi juive, et pour expédier l’affaire, — car aucune exécution n’était autorisée pendant la semaine de Pâque — leur conspiration se déroula à la hâte la nuit précédant le grand sabbat juif.

Le souverain sacrificateur condamna rapidement Jésus et le Sanhédrin se dépêcha d’organiser une réunion tôt le matin pour confirmer les décisions qui avaient été prises alors qu’il faisait encore nuit. Cependant, le Sanhédrin n’était autorisé à juger le peuple que pour des affaires religieuses. Il devait toutefois demander la confirmation des autorités civiles pour exécuter la sentence de mort.

Alors Jésus fut conduit précipitamment pour comparaître devant Pilate, qui, en tant que gouverneur local, représentait l’empire romain. Pilate perça à jour rapidement les fausses accusations qui avaient été déposées contre le Maître. Il était évident que des méthodes trompeuses étaient utilisées pour condamner leur prisonnier. Jésus n’était pas coupable d’avoir résisté à l’autorité légale ni d’avoir troublé la paix. Il n’était certainement pas une menace pour le puissant pouvoir de Rome ! Ainsi, Pilate envoya notre Seigneur vers le roi Hérode pour sa décision.

Hérode avait vivement désiré rencontrer Jésus, car il avait beaucoup entendu parler de lui, et il avait connaissance de ses miracles et de son ministère. Il fut certainement fortement impressionné par l’expression du visage de notre Seigneur quand il se tint là devant lui. Cependant, après avoir permis que Jésus subisse la moquerie et l’insulte, Hérode renvoya l’homme innocent à Pilate pour que soit prononcée la condamnation (Matthieu 27:2).

Ce fut un grande déception pour Pilate quand les sacrificateurs et Jésus revinrent. Après avoir une nouvelle fois écouté les fausses accusations contre Jésus, Pilate déclara qu’il ne pouvait trouver aucune faute envers cet homme. Mais le temps était court et les chefs religieux étaient soucieux de terminer ce qu’ils avaient commencé.

Usant de leur persuasion, ils excitèrent la foule qui s’était réunie pour qu’elle agisse en leur faveur. Pilate était incapable de faire entendre raison à la foule qui criait : « Qu’il soit crucifié !  » (Matthieu 27:22,23). Il eut recours à la coutume juive selon laquelle Jésus aurait dû être relâché mais ils insistèrent pour que Barabbas — un homme coupable — soit relâché à la place. « Voici l’homme » dit Pilate (Jean 19:5), quand il amena Jésus devant la foule.

Cependant, étant donné les circonstances, il fut obligé de signer les papiers d’exécution mais pas avant de s’être lavé les mains devant eux et en déclarant : « Je suis innocent du sang de ce juste » (Matthieu 27:24). Satan, qui était derrière ces actes malfaisants, était sûr que maintenant notre Seigneur était hors de son chemin.

Mais Dieu fut plus fort dans la mesure où la mort de Jésus assura la libération de toute la famille humaine de sa sentence de mort. En faisant ainsi, Jésus « s’est donné lui-même en rançon pour tous, c’est là le témoignage rendu en son propre temps » (1 Timothée 2:6). Il avait déposé le prix correspondant pour Adam et sa descendance. Assurément, c’était vraiment le Fils de Dieu et sa mort était pour nous tous.

&


Association des Etudiants de la Bible