L’immortalité

Ces dernières années, les informations dans les médias ont fait écho à grand renfort de publicité de l’augmentation de l’espérance de vie grâce à l’arrêt du processus de vieillissement. En effet, la moyenne de l’espérance de vie de l’homme a progressé grâce à l’utilisation de nombreux nouveaux produits pharmaceutiques qui limitent les ravages des maladies grâce aussi à la transplantation d’organes et à la prise de conscience des besoins diététiques ; et, plus généralement, grâce aux bienfaits issus de la grande augmentation de la connaissance durant la seconde moitié du 20ème siècle.

Cette nouvelle information, connue sous le nom d’antivieillissement est de nature différente. Elle dépend d’une nouvelle technologie qui en est aux tous premiers stades de développement. Quelques entreprises commercialisant des herbes médicinales prétendent détenir des produits qui auraient des propriétés antivieillissement mais leur vertu est discutable.

L’antivieillissement

D’importantes recherches dans ce domaine sont menées par les biologistes. Il y a un peu plus d’un an de cela, un article est paru dans le « New York Times » sous le titre : « Immortalité de l’espèce, des signes pour les biologistes ».

L’augmentation de l’espérance de vie de l’homme lui permet de vivre plus longtemps aujourd’hui. Cependant, la qualité de la vie se dégrade de manière foudroyante. Dans cet article, le rapport des biologistes évoque une étude qui pourrait provoquer un profond changement dans le processus de vieillissement sans aucune perte de qualité de la vie.

Cette étude est très intéressante pour les étudiants de la Bible pour deux raisons :

  1. connaître l’explication scientifique de la mort de l’homme (confirmant par là, la sentence de mort prononcée par Dieu),
  2. savoir comment la vie éternelle est possible techniquement.

Tout organisme vivant créé sur terre par Dieu est composé d’unités microscopiques appelées cellules. Ces cellules ont la capacité de croître et de se diviser. Toutefois, il existe une limite à ce processus qui finalement cesse comme l’explique l’article :

« Depuis des décennies, les biologistes savent que la mortalité du corps est renfermée au niveau cellulaire dans une loi immuable appelée la limite de Hayflick. Le docteur Hayflick de l’Université de Californie, à San Francisco, a découvert que lorsque l’on prend des tissus cellulaires humains pour les mettre en culture en laboratoire, tout d’abord ils croissent et se divisent environ cinquante fois — le nombre variant selon le genre de tissus — pour tomber ensuite dans la sénescence (vieillissement). »

La « limite de Hayflick » est la raison qu’invoquent les scientifiques pour expliquer la mortalité de l’homme, les cellules de l’homme cessent de se renouveler ce qui aboutit à sa mort inéluctable.

La Bible explique la mortalité de l’homme comme étant le résultat de la désobéissance du père Adam et l’entrée du péché dans le monde. Cette condamnation à mort s’est étendue à toute l’humanité et chacun est victime de cette peine de mort.

Les biologistes définissent la mortalité assimilée au fait de mourir et l’immortalité assimilée à la vie éternelle en se basant sur les définitions du dictionnaire.

Les définitions bibliques de la mortalité et de l’immortalité ne sont pas limitées à la vie présente. Elles définissent le mot mortel comme pouvant mourir (bien que ne mourant pas nécessairement) et celui d’immortel comme ne pouvant pas subir la mort. Etre mortel signifie que la mort reste possible alors qu’être immortel signifie que la mort est impossible.

Les expressions « âme immortelle » et « âme qui ne peut mourir » sont si communément employées dans les conversations religieuses que ceux qui n’ont pas effectué de recherches sur ces termes dans la Bible prennent pour acquis leur origine biblique.

Ce sera donc pour beaucoup une surprise de taille que d’apprendre que ces expressions ne se trouvent pas du tout dans la Bible ! La traditionnelle immortalité de l’âme humaine est un pur produit de l’imagination de l’homme qui n’a aucun support biblique d’aucune sorte.

La sentence de mort

La première fois que la condamnation pour le péché est mentionnée dans la Bible, il est écrit que ce sera la mort. Dieu a dit à Adam : « Le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse 2:17). Lorsque nos premiers parents ont partagé le fruit défendu, Dieu leur a dit : « Tu es poussière et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3:19).

L’ultime limite de la peine était le retour à la poussière. Rien d’autre ne fut dit à nos premiers parents concernant les conséquences de leur péché si ce n’est les chagrins accidentels qu’ils auraient à éprouver avant leur mort. L’accomplissement final de la sentence d’Adam est évoqué en Genèse 5:5 où nous lisons : « Tous les jours qu’Adam vécut furent de neuf cent trente ans ; puis il mourut » (Ecclésiaste 12:9) a été mal interprété au sens où l’homme posséderait un « esprit » immortel qui ne peut donc mourir et qui, à la mort du corps retourne à Dieu.

Citons ce verset : « Avant que la poussière retourne à la terre, comme elle y était, et que l’esprit retourne à Dieu, qui l’a donné ». La clé pour une bonne compréhension de ce texte est le mot « retourne ». La « poussière » dont sont faits le corps et l’esprit, tous deux retournent, cela signifie qu’ils reviennent chacun à leur état d’avant la naissance.

Le mot esprit, tel qu’il est utilisé dans ce texte est une traduction d’un mot hébreu qui ailleurs, dans l’Ancien Testament, est traduit par « souffle ». Il est utilisé pour définir la puissance de vie donnée par Dieu, inhérente au souffle. Dans son discours à l’Aréopage, Paul déclare qu’en Dieu « nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 17:28).

A la mort, le corps retourne à la poussière. De même, comme le texte cité plus haut le déclare, il devrait être évident pour tous, que la force donnée par Dieu pour vivre, c’est-à-dire l’esprit ou le souffle « retourne » également à lui. Ce souffle est venu de Dieu qui est le pourvoyeur de vie et par conséquent, il retourne tout naturellement à lui comme cela est mentionné.

Qu’est-ce qu’une âme ?

Qu’est-ce que l’âme alors ? Dans l’Ancien Testament, le mot âme est traduit de l’Hébreu par nephesh. Dans sa « Concordance Analytique des Ecritures », le professeur Young déclare que le mot « nephesh » signifie tout simplement « animal » ou traduit librement « tout ce qui est animé ou vivant — un être sensible ».

Ce mot est utilisé dans l’Ancien Testament aussi bien pour désigner les animaux inférieurs que pour désigner l’homme. On le retrouve ainsi en Nombres 31:28 pour décrire des animaux tels que « des boeufs, des ânes et des brebis ».

Si nous voulions donc insister sur l’idée que le mot hébreu nephesh traduit dans l’Ancien Testament par « âme » signifie « âme immortelle », alors nous serions obligés de conclure que les animaux de rang inférieur possèdent également une âme immortelle — une conclusion que peu de personnes accepteraient.

Dans le Nouveau Testament, le mot âme est traduit du mot grec psuche. Nous savons que ce mot possède exactement la même signification que le mot hébreu nephesh, puisque l’apôtre Pierre l’utilise pour traduire ce dernier lorsqu’il cite Psaumes 16:10.

On trouve cette citation en Actes 2:27 où nous lisons : « Car tu n’abandonneras pas mon âme (en grec, psuche et en hébreu nephesh) dans le séjour des morts, et tu ne permettras pas que ton Saint voie la corruption ». Pierre nous dit qu’il s’agit d’une prophétie à propos de la mort et de la résurrection de Jésus — et son âme ne resta pas dans le séjour des morts.

En Matthieu 26:38, on rapporte que Jésus a dit : « Mon âme est triste jusqu’à la mort ». Ceci est en complète harmonie avec la déclaration prophétique concernant Jésus qui dit que son âme (ou vie) fut livrée en « sacrifice pour le péché » (Esaïe 53:10).

L’âme de Jésus est morte et à travers cet unique grand sacrifice, les âmes de toute l’humanité furent rachetées de la mort pour être finalement ressuscitées de la condition de la mort.

On trouve une autre utilisation intéressante de ce mot grec psuche (âme en français) dans le Nouveau Testament en Actes 3:19 à 23. Ici nous trouvons une prophétie qui décrit le travail de restitution ou de résurrection qui sera mené par le Messie après sa Seconde Venue et l’établissement de son royaume. Nous y apprenons alors que « quiconque (ou toute âme) n’écoutera pas (n’obéira pas à) ce prophète sera exterminé du milieu du peuple ».

Ainsi donc, l’Ancien et le Nouveau Testament insistent sur le fait que toutes les âmes humaines sont « mortelles », sujettes à la mort et qu’à la fin, toutes les âmes dépravées ou méchantes seront détruites — et non pas préservées et tourmentées comme les crédos du Moyen-Age voudraient que l’on croit.

La première âme vivante créée

Observons soigneusement le processus par lequel la première âme humaine fut rendue vivante, cela nous aidera à mieux comprendre ce qu’est véritablement une âme. Ce passage se trouve en Genèse 2:7 où nous lisons : « L’Eternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant ».

L’âme est présentée là comme étant le résultat ou le produit de l’union d’un corps ou organisme associé à un souffle de vie — « l’homme devint une âme vivante ». Ce passage ne dit pas, comme beaucoup de personnes l’ont supposé de manière erronée dans le passé que Dieu a créé l’homme pour lui injecter ensuite une âme — il déclare, au contraire, que c’est pendant la création que l’homme devint une âme, ce qui est plutôt différent.

Selon ce récit, l’organisme ou le corps de l’homme fut tout d’abord formé — « de la poussière de la terre ». Ceci est en harmonie scientifique avec les faits tels que nous les connaissons aujourd’hui, à savoir que le corps humain est composé en totalité des différents éléments chimiques que l’on trouve dans la terre. Puis, un « souffle de vie » fut insufflé dans cet organisme, il s’agit de la force animée de l’air que nous respirons et qui est nécessaire à toute vie animale. Le mot hébreu traduit ici par « souffle » est neshamah. Selon le professeur Young ce mot signifie littéralement « souffle ». Le fait qu’il fut insufflé dans les narines d’Adam renforce l’idée que c’était le souffle.

Assurément, les narines de l’homme seraient un endroit pour le moins inattendu pour y voir le siège de l’âme immortelle. Que se passa-t-il donc lorsque le souffle de vie fut insufflé dans les narines de ce premier organisme humain ? Il devint vivant — ou, comme le verset le déclare, « une âme vivante ».

Vu ainsi, l’âme est véritablement le résultat de l’union d’un organisme avec les qualités génératrices de vie du souffle — « le souffle de vie ». Une illustration simple de ceci peut être donnée avec la lumière électrique. L’intérieur d’une ampoule avec le vide et le filament ne sont pas la lumière pas plus que l’électricité qui la parcourt. Mais c’est l’union du corps de cette ampoule associé à l’électricité qui produit la lumière. Détruisez l’ampoule (l’organisme) ou coupez le courant électrique (correspondant au souffle de vie) et la lumière disparaît. Elle cesse d’exister, ayant été éteinte.

Ainsi en est-il de l’âme humaine. Lorsque le corps se détériore par la maladie ou un accident au point de ne plus pouvoir réagir de manière suffisante aux impulsions du maintien de la vie prodiguées par le souffle de vie, l’âme ou la vie de l’individu s’échappe. Elle cesse d’exister, et il meurt. De même, si pour quelque raison ou manière que ce soit, le souffle de vie est retenu comme lors d’une noyade ou d’une asphyxie, la vie cesse également — l’âme cesse d’exister.

Le secret de la vie

Chacun devrait avoir présent à l’esprit que le grand secret de la vie — ces manifestations extérieures que nous sommes capables de comprendre dans certaines limites — est entre les mains du Créateur. Il est non seulement le grand Créateur de l’homme mais également de tous les animaux de rang inférieur. Il est pour toute vie sur terre ce que représente le soleil pour toute lumière naturelle, c’est-à-dire la source.

Il est impossible à l’homme de créer un organisme, d’y mettre de l’atmosphère terrestre et de le rendre vivant. L’air littéral est le souffle de vie que possèdent tout homme et tout animal parce que c’est le moyen que le Créateur a utilisé et par lequel le principe de vie se transmet à tout organisme vivant sur terre.

Ce principe de vie n’est pas une entité intelligente en tant que telle, mais la manifestation de la puissance de Dieu par qui toute vie existe. Genèse 7:15 à 22 nous informe ainsi que tous les animaux de rang inférieur possèdent aussi ce même souffle de vie.

La recherche cellulaire

Qu’est-ce que les biologistes ont bien pu découvrir pour qu’ils parlent d’immortalité ? (pour être correct, ils devraient parler de « vie éternelle »). Ils sont parvenus à briser la limite de Hayflick à propos de la division des cellules puis de l’arrêt de ce processus.

La raison pour laquelle les cellules sont limitées dans le processus de division est due au fait qu’un gène ADN connu sous le nom de « télomère » devient de plus en plus court à chaque fois que la cellule se divise. Lorsque cette cellule atteint une taille minimale, elle entre dès lors dans une phase terminale. Les biologistes ont découvert que chaque cellule possède un gène qui peut restaurer le télomère à sa taille initiale.

Pour une raison inconnue, ce gène qui se trouve dans les cellules de notre corps est refoulé et rendu inactif. Des travaux scientifiques récents ont consisté à insérer une copie d’un de ces gènes actifs dans des cellules afin de leur permettre de se diviser indéfiniment (pour toujours).

Ces cellules doivent figurer parmi les plus saines et utiles dans le corps humain car il existe une autre catégorie de cellules qui se divisent indéfiniment et causent la mort du corps. Il s’agit des cellules cancéreuses. C’est ce gène particulier qui est détruit rapidement par les cellules cancéreuses qui se divisent indéfiniment pour causer une mort prématurée. De telles cellules cancéreuses détruisent le mécanisme de défense du corps.

L’espoir de la vie éternelle

Les cellules qui ont fait naître un espoir si on les utilisait pour fournir le gène actif nécessaire sont appelées les « cellules embryonnaires » et on les trouve dans l’embryon. Une fois l’embryon développé et venu au monde, le gène nécessaire dans ces cellules devient inactif.

Ceci accrédite l’expression souvent entendue qu’aussitôt qu’un enfant vient au monde, il commence à mourir. Où en sont arrivés les biologistes dans leur quête d’activer ce gène dans les cellules de notre corps ? Pas très loin. Une équipe de chercheurs est parvenue à isoler certaines cellules embryonnaires. Une autre équipe a réussi à isoler le gène télomère. Combiner ces gènes et les replacer dans le corps humain par transplantation est un travail de longue haleine.

Personne n’est capable de dire si de telles cellules seraient rejetées par le corps comme cela s’est déjà passé avec la transplantation d’organes, mais de toutes façons, on ne sera pas confronté à ce genre de problèmes avant un futur éloigné.

L’importance de ces découvertes scientifiques réside dans le fait que le corps humain tel qu’il a été conçu et créé par Dieu peut en effet, vivre éternellement. C’est pourquoi Dieu a promis la vie éternelle aux enfants d’Adam rachetés et obéissants après la résurrection. Les promesses de la Bible sont réelles et non pas fantaisistes. Le plan de Dieu pour l’homme, c’est la vie éternelle sur la planète Terre. L’homme cependant dans sa condition parfaite restaurée ne sera pas immortel.

L’immortalité

Le mot « immortel » n’est utilisé qu’une seule fois dans toute la Bible ; et encore, dans ce cas, il ne s’adresse pas à l’homme mais à Dieu. Citons ce passage que l’on trouve en 1 Timothée 1:17 : « Au roi des siècles, immortel, invisible, seul Dieu, soient honneur et gloire, aux siècles des siècles !  ».

En 1 Timothée 6:16, nous trouvons un verset similaire où le mot immortalité est également employé. Ce texte parle aussi de Dieu. Le voici : « Qui seul possède l’immortalité, qui habite une lumière inaccessible, que nul homme n’a vu ni ne peut voir, à qui appartiennent l’honneur et la puissance éternelle ».

Ces deux citations devraient régler de manière définitive la question de savoir si par nature l’homme est une créature immortelle. Le mot immortalité se retrouve à 4 autres endroits dans la Bible et à chaque fois il évoque une récompense future conditionnelle pour tous ceux qui durant leur vie actuelle marchent fidèlement sur les traces de notre Maître.

Nous insistons à nouveau sur le fait que nous n’essayons pas de prouver qu’il n’existe pas de vie future pour les êtres humains ; bien au contraire car selon la Bible tout espoir de vie future repose sur la résurrection des morts. Cette idée ne repose pas sur la supposition que nous sommes immortels par nature et donc que nous ne pouvons pas mourir.

Nous notons quatre versets qui font référence à l’espérance chrétienne d’accéder à l’immortalité auprès de Dieu. Lisons le premier en Romains 2:7 « réservant la vie éternelle à ceux (ceux chrétiens) qui, par la persévérance à bien faire, cherchent l’honneur, la gloire et l’immortalité ». Ce texte montre bien que l’immortalité n’est pas une possession actuelle du chrétien, mais quelque chose à rechercher « par la persévérance à bien faire ». Citons le verset en 1 Corinthiens 15:53 : « Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité ». Ici, nous apprenons que l’immortalité est une qualité qui, pour être possédée à jamais doit être « revêtue ». L’apôtre explique bien qu’à l’heure actuelle nous sommes des êtres mortels. Le verset suivant déclare : « Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : la mort a été engloutie dans la victoire » (verset 54).

Le quatrième verset où le mot immortalité est nommément cité se trouve en 2 Timothée 1:10. Citons-le : « Et qui a été manifestée maintenant par l’apparition de notre Sauveur Jésus-Christ, qui a détruit la mort et a mis en évidence la vie et l’immortalité par l’Evangile ».

D’après ce passage, il apparaît évident que personne avant la première venue de notre Seigneur n’a eu l’opportunité de lutter afin de parvenir à l’immortalité comme l’Eglise y est encouragée durant tout l’âge de l’Evangile. Ce verset montre également que tout espoir de vie et d’immortalité est centré sur Jésus et son travail de rédemption.

Pour l’Eglise, la récompense de l’immortalité est quelque chose de saisissant qui confond même l’esprit. Les tests de fidélité doivent être minutieux et sévères. Le standard qui doit être atteint pour obtenir cette récompense est obligatoirement très élevé.

Que Dieu nous accorde la force et nous aide à atteindre ce standard et à lui rester fidèles jusqu’à la mort.

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Association des Etudiants de la Bible