Etude de l’épître de Paul aux Hébreux – (Suite N° 2)

Supérieur aux anges

HEBREUX — CHAPITRE UN

Verset 9

« Tu as aimé la justice et haï l’iniquité ; c’est pourquoi Dieu, ton Dieu, t’a oint d’une huile de joie au-dessus de tes compagnons »

Ce verset est une citation du Psaume 45:7. Jésus n’a pas simplement pratiqué la justice, il a aimé le droit chemin. Il a également détesté l’iniquité (du mot grec anarchie). Les voies de Dieu, quand elles sont suivies, signifient contrôle de soi, restriction, mais les vrais enfants de Dieu aiment être régis par ses lois. En elles, ils trouvent la plus pleine et la plus agréable expression de leurs facultés et puissances.

Là où Dieu règne sur l’esprit et sur le coeur, il y a liberté. C’est ce que Jésus a voulu dire quand il a dit « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8:32). Elle vous affranchira de l’incorrection, de l’influence morbide et paralysante de la désobéissance et de l’égoïsme. Une telle liberté permet une expansion glorieuse de chaque faculté et puissance de l’esprit et du corps. Paul parle d’elle comme de « la liberté de la gloire des enfants de Dieu » (Romains 8:21).

« C’est pourquoi » : C’est parce que Jésus a tellement aimé la loi de Dieu et a trouvé le plaisir dans chaque demande concernant son existence, qu’il peut être revêtu de « toute puissance » et recevoir pleine autorité sur les hommes et les anges ; ainsi il « a été oint » par Dieu avec de « l’huile de joie » au-dessus de ses compagnons. Ainsi il a été mis à part et préparé dans chaque détail pour effectuer un grand travail, un travail de grande responsabilité.

« L’huile de joie » (qui est le Saint Esprit) a été décrite dans l’huile d’onction sainte du Tabernacle et du temple, l’huile qui a été employée pour oindre les prophètes, les prêtres et les rois. Avec quelle beauté le prophète décrit l’effet de cette onction, quand il écrit :

« L’Esprit de l’Eternel reposera sur lui, l’esprit de sagesse et d’intelligence, l’esprit de conseil et de force, l’esprit de connaissance et de crainte de l’Eternel. Et son plaisir sera la crainte de l’Eternel ; et il ne jugera pas d’après la vue de ses yeux, et ne reprendra pas selon l’ouïe de ses oreilles ; mais il jugera avec justice les misérables, et reprendra avec droiture les débonnaires de la terre ; et il frappera la terre avec la verge de sa bouche, et par le souffle de ses lèvres il fera mourir le méchant ». (Esaïe 11:2-4)

L’Apôtre associe la pensée de « joie » avec l’onction que Jésus a reçue, et dans le texte grec, la pensée reflète le bonheur et la réjouissance suprêmes, résultat d’avoir été tellement honoré par Jéhovah, le Père Céleste, non parce qu’il était exalté au-dessus de ses « compagnons », mais parce qu’il a été considéré comme digne d’être exalté à un tel degré.

Jésus était exalté au-dessus de tout autre être dans l’univers excepté son Père, par conséquent, il l’était au-dessus des anges. Jésus était exalté également au-dessus des compagnons membres de son corps ; car il est le Chef de l’église en toutes choses. Mais, jusqu’à ce point de l’Epître, l’église n’apparaît pas encore. L’argumentation principale de l’Apôtre semble être jusque là de montrer que Jésus a été puissamment exalté au-dessus d’autres êtres spirituels.

Verset 10

« Et, Toi, dans les commencements, Seigneur, tu as fondé la terre, et les cieux sont les oeuvres de tes mains »

Ici Jésus est désigné sous le nom de Seigneur. Le « commencement » mentionné ici semble se référer au commencement des rapports de Dieu avec l’homme, c’est-à-dire, quand il a été créé et qu’il lui a été donné une maison « en Eden, du côté de l’orient » (Genèse 2:8).

Visiblement ce passage ne se réfère pas aux cieux et à la terre d’une manière littérale, mais aux règles de la société humaine comme celles données à Adam dans le jardin d’Eden. Cet arrangement entre l’homme et son Créateur était un arrangement de perfection et de paix, de douce amitié en toute beauté de pensée, de parole et d’action. Par ces arrangements, l’accès à des plaisirs toujours plus profonds a pu s’ouvrir, tant qu’Adam continuait à observer les instructions qui lui étaient données.

Les bases de la société humaine ont également été créées là, c’est-à-dire, celles de la famille et des rapports fraternels. Ils reposaient sur la justice et l’amour, fondements sur lesquels la race humaine aurait pu construire une structure sociale aussi saine et agréable que celle du ciel ; et le peuple aurait pu se délecter avec les merveilles dont son Créateur avait rempli la terre.

Mais Salomon a dit : « Seulement voici, j’ai trouvé que Dieu a fait l’homme droit ; mais eux, ils ont cherché beaucoup de raisonnements » (Ecclésiaste 7:29). L’égoïsme et le péché se sont introduits ; les suggestions du père du mensonge, le prince d’obscurité, ont tordu et déformé chacun de ces arrangements aimables que le Seigneur avait institués, jusqu’à l’état actuel, qui est un mensonge pitoyable par rapport à ce que ça aurait pu être.

Versets 11, 12

« Eux, ils périront, mais toi, tu demeures ; et ils vieilliront tous comme un habit, et tu les plieras comme un vêtement, et ils seront changés ; mais toi, tu es le même, et tes ans ne cesseront point ».

La terre littérale « subsiste pour toujours » (Ecclésiaste 1:4). Dieu « ne l’a pas créée pour être vide, mais l’a formée pour être habitée » (Esaïe 45:18). Les cieux et la terre symboliques du temps de la création de l’homme ont péri d’une certaine manière au moment du déluge, et après le déluge ont été dirigés en grande partie par Satan, prince de ce « monde mauvais actuel » (Galates 1:4).

Mais avec l’établissement « d’un nouveau ciel et d’une nouvelle terre » (Apocalypse 21:1, 2 Pierre 3:7) ces cieux et cette terre actuels seront complètement détruits. Ils périront parce qu’ils sont inadaptés aux choses glorieuses du futur ; étant pleins d’une iniquité inexprimable, ils n’ont pas leur place dans les arrangements purs et saints du prochain royaume du Christ.

Paul décrit la corruption de la société humaine, « la fondation de la terre » en Hébreux 1:10. L’illustration d’un vêtement usé suggère qu’à l’origine, à leur création, ces cieux symboliques et cette terre ont été utiles, mais sont maintenant tout juste bons à être jetés et détruits.

« Mais toi, tu es le même ». Le logos, à présent le fils exalté de Dieu, a été juste sans discontinuer et d’une manière égale tout au long des âges, ce qui fait qu’il n’a nul besoin d’être mis de côté comme serviteur honoré de Jéhovah. Jésus est « l’Alpha et l’Omega » (Apocalypse 1:8, 3:14), la création directe de Dieu, le premier et le dernier.

Indépendamment des autres changements qui peuvent être faits dans les arrangements divins, Jésus restera à jamais celui qui sera le plus près de son Père Céleste dans la confiance, l’honneur et l’autorité.

Les versets 10-12 sont une citation du Psaume 102:24-28. On suggère que ce Psaume est la prière de Jésus dans le jardin de Gethsémané. La réponse par Dieu à cette prière est notée en Psaume 102:24 à 28. Jésus a été assuré par le Père que le présent ordre mauvais périrait et serait jeté comme un déchet, mais que lui recevrait l’immortalité.

Versets 13, 14

« Et auquel des anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que j’aie mis tes ennemis pour marchepied de tes pieds ? Ne sont-ils pas tous des esprits administrateurs, envoyés pour servir en faveur de ceux qui vont hériter du salut? »

Ici il est manifestement fait allusion aux créatures angéliques, ces êtres mystérieux et puissants, d’un ordre supérieur aux hommes, connus depuis longtemps par les Hébreux comme les agents directs de Dieu. A aucun d’eux cependant Dieu n’a jamais étendu son étonnante invitation de s’asseoir à sa droite, comme il l’a adressée prophétiquement à son fils (Psaume 110:1). Ainsi la supériorité du Fils sur tout autre serviteur de Dieu devient évidente, et l’Apôtre Paul montre que Jésus est en effet la plus grande création auprès de son Père, tel que prophétisé.

Cependant, les anges ont un service élevé et honorable à exécuter. Ils sont des « esprits administrateurs », rendant des services spéciaux aux « héritiers du salut », à « ceux qui sont sur le point d’hériter du salut ».

Nous voyons à nouveau une référence aux « compagnons » du verset 9, à ceux qui doivent partager l’héritage et le travail exalté du Fils, et qui sont si importants dans le plan divin que les saints anges sont envoyés pour les servir.

Il y aura toujours des anges administrateurs (ou des personnes de service) pour aider et servir partout où le Tout-Puissant l’ordonne, mais leur mission principale est maintenant d’aider dans le grand travail actuel de développement de l’église. Glorieux, merveilleux, et beaux d’esprit sont ces êtres spirituels qui, pendant le Royaume gagneront l’affection, le respect et l’admiration de l’humanité tout entière. Ainsi, tous les êtres créés par Dieu vivront ensemble dans l’amour mutuel et dans le service.

Dans cet arrangement, Jésus sera le plus grand de tous !


Le « Grand Salut »

HEBREUX — CHAPITRE DEUX

Dans ce chapitre l’Apôtre nous rappelle la grandeur de la proposition de salut que le Seigneur a faite à l’église. Il insiste sur l’importance d’écouter très sincèrement cette offre et d’obéir à chacune des conditions qui y sont attachées; il rappelle que nous devrions nous tenir à ces vérités parce que notre vie même dépend de l’attention que nous y prêterons.

Paul indique également que le rachat de la race déchue impliquait l’exaltation du seul fils engendré de Dieu, qu’il devait d’abord participer à la nature humaine pour connaître l’expérience des épreuves et des maladies de l’homme déchu.

Par sa propre mort il a payé la rançon et ces expériences l’ont formé pour la position la plus élevée possible dans l’univers, à la droite même du trône de Dieu.

Le chapitre se termine sur l’attitude compréhensive de notre Seigneur face à nos faiblesses, ce qui devrait remplir nos coeurs de reconnaissance de ce qu’il nous a jugés dignes de lui être associés dans son travail, maintenant et dans l’avenir.

Verset 1

« C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur qu’à tout moment nous ne les laissions échapper »

Ce verset nous renvoie au chapitre précédent où il était montré que Christ est maintenant exalté au-dessus des anges, qu’il parle de ce fait avec la plus grande autorité et avec une complète expérience. De ce fait, quand il parle, il ne s’agit pas d’un fait sans importance que nous pouvons nous permettre d’ignorer ou d’oublier. Une pensée semblable nous est donnée en Proverbes 4:13 : « Retiens l’instruction, ne t’en dessaisis pas ; garde-la, car elle est ta vie ».

Notre intérêt pour ces choses doit augmenter tandis que nous apprécions plus pleinement la dignité et la grande autorité du Christ, celui qui nous a parlé en ces derniers jours. Pour les enfants de Dieu, « prêter attention » devrait être considéré comme « devoir ».

Le temps et les événements passent. Nous ne pouvons pas rester sans rien faire. Si nous voulons aller de l’avant, nous devons prêter une attention particulière aux messages de notre Seigneur de peur que, notre attention étant attirée par d’autres choses, ses instructions qui donnent la vie puissent « s’échapper de nous », nous laissant ainsi sans leur influence utile et qui nous guide.

Bien que nous soyons attirés par nos inclinations normales et par diverses influences, nous devons maintenir nos esprits avec fermeté et détermination vers la Parole de Dieu, la vérité.

Il est nécessaire que nous continuions à lire et étudier les choses que nous savons être la vérité, comme de les maintenir fraîches et droites dans nos esprits, parce que nous sommes « des vases fuyants ».

La pensée entière de ce verset est que notre vie spirituelle dépend de notre observation des paroles du maître, et nous ne pouvons pas nous permettre de les traiter à la légère ou de les ignorer. Cette attention est essentielle à notre existence même !

Verset 2

« Car si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance a reçu une juste rétribution »

Ces « anges » semblent être ceux employés par Dieu en relation avec l’Alliance de la Loi qui, d’après Paul, était « promulguée par des anges, au moyen d’un médiateur » (Galates 3:19). L’Alliance de la Loi a été strictement imposée ; le terme « la parole annoncée par des anges a eu son effet » est une certitude.

Le mot grec traduit par « transgression » veut dire « marcher à côté de » plutôt que « hors du chemin marqué », suggérant de ce fait une possible apparence de justice tout en outrepassant en réalité les conditions de la loi.

Le mot « désobéissance » vient du mot grec parakoe. Il est employé trois fois dans le nouveau testament. Il signifie « non audition ». Dans la Diaglott emphatique de Wilson la traduction mot à mot interlinéaire le traduit par « audition imparfaite ».

Ceux qui ont désobéi à l’Alliance de la Loi ont reçu une « juste » punition, la justice étant la base de cette alliance.

Verset 3

« Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant commencé par être annoncé par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l’avaient entendu »

Ce « grand salut » est la proposition la plus merveilleuse jamais faite à qui que ce soit, ange ou homme. Comment pouvons-nous la « fuir », c’est-à-dire, comment pouvons-nous refuser de souffrir si nous « négligeons » d’examiner les termes et conditions permettant d’espérer une récompense aussi glorieuse ? C’est un bijou sans prix, et quelle tragédie de le laisser échapper par simple négligence !

Essayons de maintenir notre amour pour la vérité, pour la volonté révélée de Dieu, en allant continuellement au-delà de ses divers préceptes. Echouer en cela revient à négliger ce que le Seigneur a fourni comme moyens par lesquels nous pouvons atteindre le grand salut.

Dans ce verset il est clairement indiqué que « le Haut Appel de Dieu en Christ Jésus  » (Philippiens 3:14), « l’Appel Céleste » (Hébreux 3:1) n’avait pas été précédemment offert au peuple de Dieu (voir Hébreux. 10:19,20 ; Jean 3:13,25-31 : 2 Corinthiens 6:2 ; Matthieu 11:11 ; Actes 2:29-36 ; Jean 14:2).

Les rapports de Dieu avec la postérité normale d’Abraham avaient pour but de les préparer à cet appel spécial. Mais quand Jésus est venu vers eux (« les siens »), très peu l’ont reçu (Jean 1:11). De ce fait, l’appel est allé aux Gentils.

Cette invitation spéciale, ou « Haut Appel » était si importante que le Père Céleste a choisi son Fils bien-aimé pour la présenter, celui qui devait être le « capitaine » de ceux qui tâcheraient d’atteindre ce « si grand salut ».

Les premiers à entendre l’appel de l’Evangile étaient les Apôtres et les disciples de Jésus. C’étaient des témoins oculaires de ses miracles, ayant personnellement entendu ses paroles aimables concernant les « mystères du royaume des cieux » (Matthieu 13:11).

Jean écrit à ce propos : « Ce qui était dès le commencement, ce que nous avons entendu, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, concernant la parole de vie... nous vous l’annonçons » (1 Jean 1:1-3).

L’Apôtre Pierre confirme ceci, en disant : « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux » (2 Pierre 1:16).

Verset 4

« Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint Esprit distribués selon sa volonté. »

Dieu, le Père Céleste, a aidé au début de l’âge ceux qui ont témoigné de Jésus et du « grand salut » dont il avait parlé. Son témoignage a été donné par la manifestation de sa puissance, montrée par les nombreux miracles faits par Jésus, et par le don du Saint Esprit aux disciples qui étaient dans l’attente de la Pentecôte.

Alors qu’un miracle en suivait un autre, un faisceau progressif d’évidences augmentait en poids et en importance. Quelle introduction merveilleuse pour notre Haut Appel ! Quel grand ensemble de dispositions divines a été utilisé pour porter cette glorieuse occasion à notre connaissance !

Verset 5

« En effet, ce n’est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons. »

Ce texte a été employé comme preuve indirecte que le monde, avant le déluge était sous l’administration des anges. Ce monde, en effet, a été régi par des anges, comme d’autres passages le montrent (Genèse 6:4 ; 1 Pierre 3:19,20 ; 2 Pierre 2:4,5 ; Jude 6).

Cependant, l’utilisation par l’Apôtre du mot « en effet » suggère qu’il se réfère au verset 2, où l’administration de l’Alliance de la Loi est mentionnée et où les anges ont eu un rôle important.

Si nous considérons la tentative des anges de régir le monde antédiluvien, ou leur service dans l’administration de l’Alliance de la Loi, la leçon que l’Apôtre en retire est ici évidente. Il y a eu échec dans les deux cas.

Mais nous sommes assurés qu’aucun échec pareil ne se produira dans les arrangements de Dieu pour le monde à venir. Christ sera alors le Roi, et il sera associé à ceux qui, en tant que ses cohéritiers, auront atteint le « grand salut » pour « vivre » et « régner » avec lui (2 Timothée 2:11,12).

Verset 6

« Or quelqu’un a rendu quelque part ce témoignage : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ou le fils de l’homme, pour que tu prennes soin de lui ? »

David est ce « quelqu’un » qui a témoigné, et le « quelque part » est le Psaume 8:3-8. Cette question est le résultat inévitable de la méditation sur l’immensité de la création par rapport à l’insignifiance de l’homme. Les grandes forces et distances de l’univers devraient nous rendre humbles.

Le Créateur, qui a fait ce vaste système des mondes, a créé un équilibre des forces qui permet à l’homme de vivre et d’être heureux, lui fournissant tout en abondance. Sans aucun doute notre gratitude devrait nous amener à la confiance suprême en un tel Créateur, et à considérer comme un grand privilège d’être jugé digne de le servir.

Le terme « prendre soin de » est traduit du mot grec qui signifie « inspecter et choisir » et par extension « aller voir afin de soulager ». L’utilisation par Paul de ce texte à cet égard indiquerait que la « visite » vue prophétiquement par le Psalmiste est la venue du Fils aimé de Dieu sur terre, d’abord pour racheter la race déchue, puis pour relever ceux qui acceptent cette grâce divine. Ainsi, Dieu visite la race humaine de façon représentative en la personne de son fils.

Beaucoup sont visités par Dieu de manières différentes, comme par le soleil et la pluie et par toutes les bénédictions bienfaisantes qui sont quotidiennement versées sur nous (Psaume 116:12). Nous pourrions penser aux visites de Dieu comme celles d’un médecin rendant visite au malade, le but étant de guérir finalement celui-ci de toutes ses maladies et afflictions. C’est ce qui sera accompli par Jésus.

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Association des Etudiants de la Bible