Penser à la puissance de Jésus

Verset mémoire : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi, et celui qui n’assemble pas avec moi disperse » — Matthieu 12:30

Texte choisi : Matthieu 12:22-45

La grande puissance que Jésus possédait était contestée par les chefs d’Israël. Ils trouvaient que ses guérisons le jour du sabbat était une faute, et ils prétendaient qu’il utilisait la puissance de Satan pour guérir (Matthieu 12:24).

En réponse à la première accusation, Jésus leur demanda : « Lequel d’entre vous , s’il n’a qu’une brebis et qu’elle tombe dans une fosse le jour du sabbat, ne la saisira pour l’en retirer ? Combien un homme ne vaut-il pas plus qu’une brebis ! Il est donc permis de faire du bien les jours de sabbat » (Matthieu 12:11,12). Précédemment Jésus avait mentionné que « le Fils de l’homme est maître du sabbat » (Verset 8).

On aurait pu penser que la grande puissance manifestée en Jésus serait associée à la puissance de Dieu et non pas contestée. Cela ne fut pas le cas. Les arguments mis en avant par Jésus pour justifier ses actions étaient trop compliqués pour les pharisiens, aussi complotèrent-ils pour le détruire (Matthieu 12:14).

Jésus connaissait leurs pensées et il se retira de ce lieu. La multitude continua à le suivre et il continua à la guérir, utilisant la grande puissance de Dieu (Matthieu 12:15). Il fallait aussi une grande puissance pour lire les pensées et les coeurs des hommes comme ceux des Pharisiens. Cette puissance lui fit dire : « Celui qui n’est pas avec moi est contre moi » (Matthieu 12:30).

Notre Seigneur avait commencé la sélection de son église parmi l’Israël charnel. Les Pharisiens contrecarraient ce travail et ils s’efforçaient de disperser le peuple.

Les actions pleines de puissance de Jésus auraient dû convaincre les Pharisiens qu’il était le Messie. Ces guérisons étaient un signe très impressionnant. Cependant, au lieu de le reconnaître comme tel, les Pharisiens prétendaient que la puissance de Jésus venait du prince des démons— Beelzébul (Satan)— après que Jésus chassa un démon qui était dans un homme aveugle et sourd, permettant à cet homme de parler et de voir.

Jésus connaissait les pensées de ses accusateurs et argumenta d’une façon très frappante que Satan chassait Satan, cela voudrait dire que son empire serait en train de s’effondrer. S’ils avaient seulement pu voir que ce travail avait été accompli par l’esprit de Dieu, alors ils seraient devenus candidats pour faire partie du royaume de Dieu (Matthieu 12:22-30).

Jésus leur montra qu’ils s’opposaient au travail du Saint Esprit et qu’ils seraient jugés pour l’étendue de leurs connaissances. A moins qu’ils ne changent leur vie pour être comme un « bon arbre » produisant de « bons fruits », ils seraient retranchés. Quelques-uns vinrent vers Jésus cherchant un signe et cherchant à être convaincus d’une manière spectaculaire. Jésus répondit : « Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas » (Matthieu 12:38-39).

Le « signe du prophète Jonas » aurait dû faire une différence pour ceux qui cherchaient un signe. Mais ce ne fut pas le cas. Jésus fut dans le sein de la terre pendant le même laps de temps que le fut Jonas dans le ventre du poisson. Mais les Pharisiens ne comprirent pas non plus ce signe. Ils étaient des hommes à l’esprit mauvais. Ils payèrent les soldats romains qui gardaient la tombe de Jésus, pour qu’ils disent que les disciples avaient volé le corps de notre Seigneur (Matthieu 28:12,13).

Dans de telles circonstances, qui peut faire face à la puissance donnée par Jésus ?

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Association des Etudiants de la Bible