Penser à la guérison

Verset mémoire : « Voyant la foule, il fut ému de compassion pour elle, parce qu’elle était languissante et abattue, comme des brebis qui n’ont point de berger » — Matthieu 9:36

Texte choisi : Matthieu 9:18-35

Quand les chrétiens pensent à la « guérison », ils sont amenés à penser au ministère de Jésus sur la terre. Le bref mais merveilleux témoignage donné par Pierre, quand il a rendu visite à Corneille, est le suivant : « Dieu a oint du Saint Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’emprise du diable, car Dieu était avec lui » (Actes 10:38).

Il est décrit dans Matthieu 9:1-8 comment un homme atteint de paralysie a été guéri. Plus tard, Matthieu— un publicain— a été appelé pour suivre Jésus. Il donna un dîner d’adieu à ses amis, au cours duquel une question fut posée par les Pharisiens : « Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie ? »

Jésus répondit : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin d’un médecin, mais les malades » (Matthieu 9:11,12).

Être en bonne santé c’est l’être complètement, avec des fonctions corporelles comme Dieu les a conçues. Les pharisiens pensaient qu’ils étaient eux-mêmes en bonne santé, mais ils ne l’étaient pas. Les pécheurs savaient qu’ils ne se portaient pas bien et recherchaient de l’aide.

Le neuvième chapitre de Matthieu indique comment Jésus a rencontré une femme qui souffrait d’une perte de sang, et « la femme a été guérie » (Matthieu 9:22). Pour l’humanité, « être guéri » était équivalent à être débarrassé des maladies dégradantes.

Dans la série d’événements de notre étude, nous apprenons que Jésus a guéri deux hommes aveugles ; qu’il a chassé un démon d’un homme sourd-muet de sorte qu’il a pu parler pour la première fois ; et également qu’il a relevé de la mort une jeune fille de douze ans, celle de Jairus, un chef de la synagogue.

Jairus avait cherché l’aide de Jésus parce que sa fille était très malade et mourante. Jésus a consenti à se rendre à la maison de Jairus, mais la foule s’assemblait, l’empêchant de passer.

Le récit de Luc de cet incident fournit plus de détails que ceux de Matthieu et de Marc. La foule qui s’est interposée pour accompagner Jésus allant à la maison de Jairus et a également empêché une femme très malade d’approcher Jésus directement.

Sa foi était si forte qu’elle pensait que si elle arrivait à toucher le bord de son vêtement, il la guérirait. Elle parvint à le faire et dès qu’elle le fit, elle fut guérie. Jésus demanda : « Qui m’a touché ? ». Ses disciples embarrassés se dirent qu’avec toutes les personnes assemblées autour de lui, poussant de tous côtés, il n’était pas possible de dire qui avait touché Jésus. Jésus, cependant, savait que quelqu’un d’une grande foi l’avait touché, parce qu’une « force » était sortie de lui (Luc 8:43-48).

Après ce retard, des messagers arrivèrent de la maison de Jairus avec la nouvelle de la mort de la jeune fille, et disant que Jairus ne voulait plus importuner Jésus plus longtemps.

Jésus y alla quand même, comme prévu, et en entrant dans la maison de Jairus annonça à propos de la jeune fille : « Elle n’est pas morte, mais elle dort » (Luc 8:52). Tous ceux qui se lamentaient se moquèrent de lui, mais Jésus la releva de la mort (Luc 8:41,42,49-56).

Les actes de guérison de Jésus étaient faits à dessein comme des exemples du travail qui sera fait dans le royaume, y compris la résurrection des morts, et le retour de l’humanité à un état de bonne santé.

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Association des Etudiants de la Bible