Etudes de la Bible |
Faire face à la peur et au danger
Verset mémoire : « Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur ; car j’ai passé ce Jourdain avec mon bâton et maintenant je forme deux camps. » — Genèse 32:10
Textes choisis : Genèse 32:3 ; 33:17
Après que Jacob eut quitté Béthel, il arriva sain et sauf à la maison de son oncle Laban à Paddam-Aram, où il trouva, en fin de compte, non pas une mais deux femmes. Après quelques années Jacob était devenu très prospère et Dieu, dans un songe, lui dit de prendre sa famille et tout ce qu’il possédait et de retourner dans son propre pays.
Jacob pensa que sûrement Esaü serait par la suite informé qu’il était retourné en Canaan, et il décida qu’il chercherait à se réconcilier immédiatement. Il envoya des messagers au-devant d’Esaü, les mandant de dire à son frère qu’il était resté chez Laban durant toutes ces années. De plus il leur dit de lui dire : « J’ai des boeufs, des ânes, des brebis, des serviteurs, et des servantes, et j’envoie l’annoncer à mon seigneur pour trouver grâce à tes yeux » (Genèse 32:5).
« Les messagers revinrent auprès de Jacob en disant : Nous sommes allés vers ton frère Esaü ; et il marche à ta rencontre avec quatre cents hommes » (Genèse 32:6). Jacob fut effrayé et divisa en deux camps son peuple et ses nombreux animaux, en disant : « Si Esaü vient contre l’un des camps et le bat, le camp qui restera pourra se sauver » (versets 7,8).
Puis Jacob pria pour avoir une protection divine : « Dieu de mon père Abraham, Dieu de mon père Isaac, Eternel qui m’as dit : retourne dans ton pays et ton lieu de naissance et je te ferai du bien ! Je suis trop petit pour toutes les grâces et pour toute la fidélité dont tu as usé envers ton serviteur ; car j’ai passé ce Jourdain avec mon bâton, et maintenant je forme deux camps. Délivre-moi je te prie de la main de mon frère, de la main d’Esaü ! Car je crains qu’il ne vienne … qu’on ne saurait le compter » (versets 9-11).
Jacob fit des préparatifs minutieux pour apaiser Esaü, puis il fit « passer le torrent » (verset 23) à l’avance à ses femmes et à sa famille pendant qu’il restait seul. Il devait rencontrer son frère le jour suivant. « Alors un homme [apparemment un ange] lutta avec lui jusqu’au lever de l’aurore ». Et l’homme lui dit : « Laisse-moi aller ». Mais Jacob répondit : « Je ne te laisserai point aller que tu ne m’aies béni ».
Alors l’homme dit à Jacob que son nom serait changé en celui d’Israël, ce qui signifie « un prince de Dieu », que l’ange appliqua à Jacob : « Tu seras appelé Israël car tu as lutté avec Dieu et avec des hommes et tu as été vainqueur … Jacob appela ce lieu du nom de Peniel ; car, dit-il, j’ai vu Dieu face à face, et mon âme a été sauvée » (Genèse 32:24-30).
Le lendemain, lorsque la rencontre tellement crainte entre les deux frères eut lieu, Esaü courut pour rencontrer Jacob et il l’embrassa, il se jeta à son cou et le baisa : et ils pleurèrent. Jacob fut grandement soulagé et heureux que son frère n’eut pas de mauvaises intentions à son égard. Dieu était avec Jacob et le gardait comme il l’avait promis.
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