Echapper aux difficultés

Verset mémoire : « Voici, je suis avec toi [Jacob], je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t’abandonnerai point que je n’aie exécuté ce que je te dis » — Genèse 28:15

Textes choisis : Genèse 27:41 et 28:21

Esaü ne réussit pas à voir ce qu’il avait fait de mal lorsqu’il vendit son droit d’aînesse, ce qui révéla son manque de respect des promesses de Dieu. Cependant nous lisons qu’ « Esaü conçut de la haine contre Jacob » (Genèse 27:41), une réaction si forte que l’unique désir d’Esaü fut de se venger en tuant son frère jumeau.

Quand leur mère, Rébecca, apprit l’intention mauvaise d’Esaü, elle imagina un plan pour protéger Jacob. Jacob n’était pas encore marié, et parce qu’elle et son mari Isaac, ne voulaient pas qu’il épouse une Cananéenne, ils convinrent de l’envoyer à Paddam-Aram (Mésopotamie) pour choisir une épouse parmi les filles de son oncle Laban. Plusieurs années auparavant, quand Dieu demanda à Abraham de quitter sa propre région et la maison de son père, il lui avait promis que sa postérité bénirait « toutes les familles de la terre ».

L’Eternel passa outre le désir de vengeance d’Esaü, car quand Jacob quitta sa maison et se dirigea vers Paddam-Aram, Isaac étendit à Jacob « les bénédictions d’Abraham ». Il dit : « Que le Dieu Tout-Puissant te bénisse, te rende fécond et te multiplie, afin que tu deviennes une multitude de peuples ! Qu’Il te donne la bénédiction d’Abraham à toi et à ta postérité avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu habites comme étranger et qu’Il a donné à Abraham » (Genèse 28:3-4).

Le voyage de Jacob ne fut pas un voyage facile. Il passa sa première nuit loin de la maison encore en Canaan. Ne trouvant rien d’autre que des pierres comme oreiller, il prépara une place pour passer la nuit (Genèse 28:11). Quand il s’endormit il eut un songe merveilleux. Il vit une échelle allant de la terre au ciel, et des anges y montant et y descendant.

Les anges ne disaient rien, mais l’Eternel se tenait au-dessus de toute la scène et Il se présenta comme étant le Dieu d’Abraham et d’Isaac. Qu’est-ce qui pouvait être plus rassurant pour Jacob que cela ? (versets 12-15). Le Dieu d’Abraham l’assurait que le droit d’aînesse était bien en lui.

La promesse, celle du pays et celle de toutes les familles de la terre qui devaient être bénies à travers la postérité, fut ici répétée à Jacob ; il lui fut assuré qu’il serait le canal par lequel la postérité arriverait.

« Jacob s’éveilla de son sommeil et il dit : Certainement, l’Eternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas ! … C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux » (versets 16-17).

En accord avec la volonté de l’Eternel, Jacob s’enfuit de la terre promise, mais l’Eternel lui avait donné sa parole qu’au moment opportun il y retournerait. Il dit : « Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ». De son côté, Jacob promit de servir l’Eternel et de lui donner la dîme de tout ce qu’Il lui avait donné. Aujourd’hui, les membres du peuple de l’Eternel prononcent un voeu, promettant de donner à Dieu tout ce qu’ils ont, y compris eux-mêmes — pas seulement la dîme.

Dieu donne tout cela en retour, et les nomme administrateurs, les exhortant à être fidèles. (1 Corinthiens 4:2).