De la mort à la vie

Verset mémoire : « Il leur dit : Ne vous épouvantez pas ; vous cherchez Jésus de Nazareth, qui a été crucifié ; il est ressuscité, il n’est point ici ; voici le lieu où on l’avait mis » — Marc 16:6

Textes choisis : Jean 19:16-18, 28-30 ; 20:11-18

Ce verset mémoire a été tiré de l’Evangile de Marc. Des trois Evangiles, celui de Marc est le plus court, même s’il y a une ressemblance dans le contenu, aussi bien que dans l’ordre, dans chacun d’eux.

Son récit du ministère terrestre de notre Seigneur commence avec le travail de Jean-Baptiste, qui était le précurseur de Jésus, et s’achève avec le rapport concernant les circonstances de la résurrection du Maître. Dans ce passage, Marc proclame le fait que Jésus a été ressuscité des morts.

La vie, la mort, et la résurrection de Jésus sont les plus importants événements dans toute l’histoire humaine. Sa naissance donna de l’espoir à la famille humaine mourante, et son ministère fournit des enseignements et de l’inspiration pour tous. Mais ce fut sa mort en sacrifice sur la croix qui paya le prix de la désobéissance du père Adam à la loi de Dieu, et sa résurrection mit en marche les forces qui, au temps déterminé, libéreront la famille entière d’Adam de la condamnation au péché et à la mort.

La lecture des textes choisis est issue de l’Evangile de l’Apôtre Jean. Il fut un témoin oculaire de beaucoup des grands événements entourant le ministère de notre Seigneur, mais il fut sélectif dans les événements qu’il choisit d’inclure dans son récit évangélique. Il était guidé par l’esprit saint lorsqu’il rapporta ces choses, et répéta peu ce qui avait été écrit auparavant.

En tant que dernier des apôtres contemporains de notre Seigneur, il explique la raison principale pour laquelle il écrivit sur Jésus. Il dit : « Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup d’autres miracles, qui ne sont pas décrits dans ce livre. Mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jean 20:30,31).

Quand Jésus mourut, Marie de Magdala, en pleurs et remplie de chagrin, s’était rendue à son sépulcre où elle vit les deux anges vêtus de blanc et assis chacun à l’extrémité de l’endroit où le corps de Jésus avait été couché. Lorsqu’ils lui parlèrent, elle révéla son profond chagrin de ne pas savoir où était son Seigneur. « En disant cela, elle se retourna, et elle vit Jésus debout ; mais elle ne savait pas que c’était Jésus » (verset 14).

En tant qu’être spirituel, Jésus pouvait aller et venir « comme le vent », et se matérialiser sous la forme d’un être humain. Elle ne le reconnut pas car il n’était pas apparu dans le même corps qu’il avait auparavant. Puis, de sa manière douce, il parla à Marie et lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : Seigneur, si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as mis, et je le prendrai » (verset 15).

Elle ne le reconnut que lorsqu’il dit son nom. « Jésus lui dit : Marie ! Elle se retourna, et lui dit en hébreu : Rabbouni ! c’est-à-dire, Maître ! » (verset 16) Jésus l’avertit de dire à ses frères qu’il monterait vers le Père (verset 17).

Le Fils de Dieu était venu sur terre, il était mort pour les péchés du monde, et était maintenant ressuscité des morts ! Bientôt il sera connu du monde entier par son titre, Roi des rois, et Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19:16).