Un temps de préparation

Verset mémoire : « Mais le Consolateur, le Saint Esprit que le Père enverra en mon nom, c’est lui qui vous enseignera toutes choses et vous rappellera tout ce que moi je vous ai dit » — Jean 14:26

Textes choisis : Matthieu 3:1-8 ; 11-17

Jean-Baptiste était le dernier des prophètes, et comme Jésus l’a déclaré, « il n’en a point paru de plus grand que Jean-Baptiste » (Matthieu 11:11). Dans Matthieu 3:3, nous lisons ceci au sujet de Jean : « Il est celui qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète, lorsqu’il dit : c’est ici la voix de celui qui crie dans le désert : préparez le chemin du Seigneur, aplanissez ses sentiers ».

Au moment de cette anecdote, il nous est dit que parmi les juifs, « le peuple était dans l’attente » du Messie (Luc 3:15).

La mission de Jean-Baptiste était de réveiller le peuple d’Israël au fait que le Messie était déjà venu, et que l’inauguration du Royaume de Dieu promis était proche. Jean a dit au peuple qu’il devait se préparer tout de suite s’il voulait partager ce Royaume, en accord avec l’espoir qu’il chérissait depuis longtemps. Ils devaient se repentir de leur violation de la loi et se détourner du péché ; et leur changement devait être symbolisé par un baptême.

Jean avait la foi quand il disait à ceux qui l’entendaient que son travail de prédication et son baptême étaient simplement préparatoires à l’enseignement plus important et au baptême plus grand que le Messie devait instituer.

Dans son message, Jean déclarait à ceux qui écoutaient, que « déjà la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu » (Matthieu 3:10).

C’était une façon figurative de dire qu’un temps d’épreuve, d’une manière individuelle, était venu pour le peuple Juif, et que tous ceux qui ne portent pas de « bons fruits » ne seront pas acceptés dans le Royaume.

Tous ceux qui ne portaient pas l’indispensable bon fruit seraient coupés de la faveur divine, et jetés dans les troubles ardents qui devaient accompagner la fin de l’Age Judaïque, et la cessation de leur existence nationale. En attirant l’attention sur ce point, l’apôtre Paul dit : « Mais la colère a fini par les atteindre » (1 Thessaloniciens 2:16).

En continuant Matthieu 3:11, Jean dit : « Moi, je vous baptise d’eau, pour vous amener à la repentance ; mais celui qui vient après moi est plus puissant que moi, et je ne suis pas digne de porter ses souliers. Lui, il vous baptisera du Saint Esprit et du feu ».

Il a illustré les particularités du travail du Messie en les comparant au battage et à la séparation du blé et de l’ivraie. Il dit que le Messie « amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point » (verset 12) .

Dans cette prophétie, « la paille » de cette nation devait être jetée dans le « feu » de l’épreuve, qui a consumé la nation d’Israël en l’an 70.

Jean-Baptiste a compris qu’il ne correspondait pas à toutes les caractéristiques de l’image d’Elie. Quand les prêtres et les sacrificateurs ont demandé à Jean « Es-tu Elie ? … il dit, Je ne le suis point » (Jean 1:21). Mais Jésus dit, « et, si vous voulez le comprendre, c’est lui qui est l’Elie qui devait venir » (Matthieu 11:14).

Il voulait dire que, pour ceux qui acceptent son message et y obéissent, qui deviennent les disciples du Seigneur, Jean accomplissait le travail d’Elie. L’image d’Elie est constituée de ceux qui le suivent dans la chair, et qui doivent aussi faire un travail préparatoire dans le monde, introduisant ainsi le Messie de gloire à sa deuxième venue.

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Association des Etudiants de la Bible