Trouver la vie dans la mort

Verset mémoire : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi » — Jean 12:32

Texte choisi : Jean 12:20-50

Dans notre verset mémoire, citant les paroles du Seigneur : « Quand j’aurai été élevé », se trouve un indice qui nous permet de voir de quelle façon il devait mourir.

Jésus comparait cette expérience future à celle que subit Israël dans le désert. Il dit : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé » (Jean 3:14).

Jésus savait qu’après avoir abandonné sa gloire céleste avec le Père et être venu sur la terre sous forme humaine, il serait le Sauveur de l’humanité. Il savait qu’il donnerait sa vie en rançon ou prix correspondant pour la désobéissance du père Adam (1 Timothée 2:6).

En conséquence de ce don fidèle de sa vie, il reçut la vie éternelle sur le plan divin, et une place près du trône de Dieu.

Lorsque Jésus dit : « Et moi, quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai tous les hommes à moi », il parlait d’un temps futur. Au temps présent, une grande majorité de ceux qui connaissent Jésus vivent dans le monde occidental ; et de ceux là, relativement peu de personnes entendent et comprennent le message ou voient le crucifié avec les yeux de la foi.

L’humanité en général meurt sans avoir eu connaissance du plan de Dieu. Ainsi, très peu ont l’opportunité d’exercer la véritable foi en Christ. Grâce à Dieu, le jour approche où celui qui fut « élevé » sur le calvaire et ensuite « élevé » par le pouvoir de la résurrection, sera manifesté en pouvoir et en grande gloire. « La véritable lumière, qui éclaire tout homme venant dans le monde » (Jean 1:9).

La vie terrestre et les bénédictions de ce monde ont été perdues par notre père Adam ou, comme le dit l’écriture « Tous meurent en Adam ». Jésus rétablira les bénédictions en fin de compte durant « le temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes » (1 Corinthiens 15:22 ; Actes 3:21).

Entre temps, l’Eglise, le « corps » ou « épouse » de Christ, est appelée la première à sortir du monde. Cette classe élue, appelée à un haut appel, sera cohéritière avec Jésus Christ dans le royaume promis.

Jésus, après avoir offert son sacrifice parfait en tant que l’homme Jésus Christ, fut récompensé par la nature divine. De même, les croyants de l’âge de l’évangile ont la possibilité d’offrir leurs imperfections (justifiés ou considérés parfaits par les mérites du précieux sang de Jésus) comme offrande à Dieu.

En faisant ainsi, ceux-ci sont engendrés du Saint Esprit pour être de « nouvelles créatures », « Fils de Dieu », et acceptés en tant que frères de Christ — membres de la « sacrificature royale » dont Jésus est le souverain sacrificateur (Jean 1:12 ; 1 Pierre 2:9 ; 2 Corinthiens 5:17). Ceux-là, dont on nous parle distinctement, sont chargés de compléter « ce qui manque aux souffrances de Christ — pour souffrir avec lui, afin de pouvoir également régner avec lui » (Colossiens 1:24 ; 2 Timothée 2:12).

Ainsi, la position de l’Eglise est notablement différente de celle du monde en général : tant par son appel, le haut appel, qui est spirituel, que par sa récompense qui est la nature divine (2 Pierre 1:4).

Pour l’instant, la grande classe de l’humanité n’a pas été attirée vers le Père, mais sera attirée par le fils, Jésus, qui a dit : « J’attirerai tous les hommes à moi » (Jean 12:32), leur accordant l’opportunité bénie d’obtenir la connaissance et les bénédictions de la restitution promise.

Cette image se poursuivra ainsi pendant le temps du Royaume — pour lequel tous les chrétiens prient : « Que ton règne vienne » — et jusqu’à ce que l’humanité toute entière ait senti son influence, ait été bénie, ressuscitée et restaurée à la perfection.

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Association des Etudiants de la Bible