Un temps d’épreuve

Verset mémoire : « Jésus lui dit : Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » — Matthieu 4:10

Texte choisi : Matthieu 4:1-14

Quand Jésus, à l’âge de 30 ans, vint vers Jean-Baptiste au Jourdain pour y être baptisé, « les cieux s’ouvrirent » (Matthieu 3:16). Comme il a reçu le Saint Esprit, il a pu dès lors voir clairement, les dispositions divines et les desseins qui le concernaient, d’une manière qui n’était pas possible avant sa consécration.

Cet éclaircissement de l’esprit du Seigneur a conduit sa pensée vers le Psaume prophétique 40:8,9, qui dit « Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur ». Il a été ensuite poussé à aller dans le désert pour méditer et y prier, et pour apprendre ce que devait être sa mission énoncée par la Loi et les prophètes.

Pendant quarante jours et quarante nuits, son intense ferveur lui a donné l’évidence de presque tout le reste. Apparemment, il n’a ni mangé, ni bu avant la fin des quarante jours, « il eut faim » (Matthieu 4:2). C’est alors que Satan est apparu et qu’il a tenté Jésus au moment où il était le plus faible à cause du jeûne.

Notre Seigneur n’a pas été approché par l’Adversaire avec des mensonges francs, mais il a été attaqué par des tentations subtiles. Ennemi rusé, Satan a apporté à l’esprit du Seigneur « des conseils bienveillants », en apparence seulement, pour se faire passer pour un « ami intéressé et serviable ».

D’abord Satan a suggéré à Jésus que, comme il avait jeûné pendant longtemps, il se faisait du tort, et il dit : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne que ces pierres deviennent des pains ». Le Maître ne repoussa pas son adversaire mais répondit d’une façon aimable : « l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Matthieu 4:4 ; Deutéronome 8:3) et, continuant, Jésus dit qu’il n’utiliserait en aucune manière la sainte puissance qu’il possédait pour son propre réconfort ou son propre bénéfice.

L’adversaire a échoué dans sa première tentative et a présenté ensuite une deuxième tentation subtile à notre Seigneur. « Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur les mains de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (versets 5 et 6).

Notre Seigneur n’a probablement pas été transporté sur le haut du temple, mais Satan a simplement fait une suggestion par la pensée à Jésus selon laquelle il pouvait démontrer sa sainte puissance devant le public. Jésus le repoussa, toutefois quand il dit, « Il est aussi écrit : tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu » (verset 7).

Une troisième attaque a maintenant été tentée par le Diable. Nous pensons qu’il s’agit d’une suggestion faite par la pensée comme la seconde tentation. Il transporta Jésus sur une haute montagne et lui montra tous les royaumes de la terre et il dit, « Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores » (versets 8 et 9).

A nouveau notre Seigneur protesta par un dissentiment final, disant « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit : tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (verset 10).

« Alors le diable le laissa. Et voici, des anges vinrent auprès de Jésus, et le servaient » (verset 11).

&


Association des Etudiants de la Bible