Etudes de la Bible |
Le chrétien qui porte des fruits
Verset mémoire : « Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire » — Jean 15:5
Texte choisi : Jean 15:1-17
Dans ce chapitre, Jésus se nomme le « cep » (verset 1). Auparavant il se dit être le « pain de vie », disant que tous ceux qui viennent à lui, mangeant de ce pain et croyant en lui, n’auraient jamais faim ou soif (Jean 6:32-35).
Jésus ayant maintenant amené une nouvelle comparaison, se nomme le « véritable cep ». En faisant cela, il se présente en tant que tête de l’Eglise. Les branches représentent ses cohéritiers qui apporteront les bénédictions sur le monde.
Mais avant cela, ils doivent rapporter beaucoup de fruits ; et pour y parvenir ils doivent lui rester fidèles (verset 5). Qu’est ce que cela signifie que d’être fidèle en Christ ? Ceux qui viennent à Christ par la foi, et se consacrent pour faire la volonté de Dieu, peuvent s’appeler fidèles en son nom.
Cela signifie que leur foi est durable et que leur consécration au Seigneur et à son service continuera, étant manifestée dans leur vie jour après jour.
Lorsque Jésus dit : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé » (verset 7), il est évident qu’Il met l’accent sur son oeuvre et sur les Ecritures. Cela doit rester ancré dans l’esprit et le comportement de ceux qui lui appartiennent vraiment. Ils doivent étudier les écritures pour savoir quelle est réellement la volonté du Seigneur.
Notre Seigneur déclare clairement la nécessité de demeurer en lui : « Demeurez en moi. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne reste attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi » (verset 4). Il poursuit en disant : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé » (verset 7).
L’apôtre Paul nous rappelle de même cette nécessité de demeurer en Christ, lorsqu’il dit : « C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant » (Hébreux 10:31). Il poursuit en démontrant ce qu’il veut dire en citant le prophète Moïse : « Car l’Eternel, ton Dieu, est un feu dévorant » (Deutéronome 4:24). L’amour de Dieu, aussi bien que sa justice, brûle contre tout péché, et « toute iniquité est un péché » (1 Jean 5:17).
Notre Seigneur, en instruisant ses apôtres de l’importance de demeurer en lui, a aussi insisté pour que ses paroles demeurent en nous si nous voulons que nos prières trouvent une réponse. Ses paroles sont : « Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé », comme cité ci-dessus.
Les rameaux les plus sains sur le cep peuvent être prometteurs de fruits, mais ils nécessitent tout de même d’être émondés, ce qui représente les dures expériences que nous rencontrons dans la vie. Ainsi, il est demandé une très grande discipline aux plus honnêtes et aux plus fidèles du peuple du Seigneur. Autrement, ils peuvent échouer et ne pas donner autant de fruits qu’ils ne l’auraient fait après un émondage convenable et continu.
Le véritable enfant de Dieu ne sera pas découragé par cet émondage car il a pleine confiance en la sagesse de l’Epoux formidable, étant assuré que la volonté et la voie du Seigneur sont les meilleures, et sont destinées à produire des bénédictions pour chacun de nous.
Avec l’émondage qui est reçu, les « fruits de l’esprit » se développeront. Quel sont ces fruits ? L’apôtre Paul nous donne la réponse en disant : « Les fruits de l’Esprit consistent en toute sorte de bonté, de justice et de vérité. Examinez ce qui est agréable au Seigneur » (Ephésiens 5:9,10).
Puissions-nous être tous des chrétiens qui portent des fruits pour le Seigneur !
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