Vivre honorablement

Verset mémoire : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu » — Romains 13:1

Texte choisi : Romains 13:1-14

Le chrétien est aujourd’hui dans une position unique. Il est véritablement un citoyen du ciel depuis qu’il s’est consacré lui-même à suivre les pas de Jésus et à servir Dieu. Comme le dit l’apôtre Paul : « Nous sommes citoyens des cieux » (Philippiens 3:20). En même temps, il est aussi citoyen du pays dans lequel il vit et s’il vit dans une société organisée, il est béni et vit paisiblement.

De nos jours, il y a beaucoup de pays où le désordre prévaut, dans certains cas très proche de l’anarchie. L’anarchie est définie comme un état de dérèglement ou désordre politique dû à l’absence d’une autorité gouvernementale. C’est le contraire de la loi de Dieu car elle apporte le chaos alors que la loi de Dieu apporte l’ordre. L’Apôtre Paul avait l’obéissance à la loi en vue quand il écrivit aux frères et soeurs.

Dieu permet à toute autorité gouvernementale de s’exercer. Le prophète Daniel dit au roi Nebucadnetsar : « Le Très-Haut domine sur le règne des hommes et il le donne à qui lui plaît » (Daniel 4:32). De même, Paul dit : « Il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu » (Romains 13:1).

En fait, résister à cette autorité, c’est résister à ce que Dieu a autorisé (verset 12). Jésus confirma cela quand Pilate lui dit : « Ne sais-tu pas que j’ai le pouvoir de te crucifier, et que j’ai le pouvoir de te relâcher ? Jésus répondit : Tu n’aurais sur moi aucun pouvoir, s’il ne t’avait été donné d’en haut » (Jean 19:10,11).

Nous devrions remplir nos obligations envers les gouvernements comme celle d’obéir à leurs lois car ils assurent beaucoup de services utiles. « Le magistrat [celui qui gouverne] est serviteur de Dieu pour ton bien » (Romains 13:4). Ceci inclut de payer nos impôts (versets 6,7).

Quand Israël était assujetti à Rome, il haïssait l’autorité romaine et il voulait être libéré du joug romain. C’est pourquoi les Pharisiens et les Hérodiens se consultèrent pour surprendre Jésus en disant : « Est-il permis, ou non, de payer le tribut à César ? » (Matthieu 22:17). Une réponse sous la forme d’un « oui » ou d’un « non » aurait créé un problème, ainsi Jésus répondit magistralement en demandant une pièce de monnaie romaine. Il demanda : « De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ? ». Ses interrogateurs lui répondirent « de César ». Alors Jésus dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (versets 16-22).

Parfois, il pourrait sembler qu’il y ait des conflits entre obéir aux lois de Dieu et obéir à celles des gouvernements terrestres. Nous devons être des citoyens soumis aux lois et user du principe de séparation des obligations terrestres de nos obligations religieuses. Notre obéissance à la loi de Dieu vient en premier et, passant en revue la Loi donnée à Israël, l’Apôtre Paul la résume partiellement en un commandement : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Romains 13:9).

Toutes les lois gouvernementales devraient aller dans cette direction mais comme nous vivons encore dans ce présent monde mauvais, il peut y avoir des conduites déréglées comme cela est écrit dans Romains. Nous ne devrions jamais nous associer à de telles conduites. Nous devons plutôt « marcher honnêtement comme en plein jour » ou comme si nous vivions dans le Royaume millénaire où l’on vivra réellement honorablement.

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Association des Etudiants de la Bible