La fin du monde

Il y a environ deux ans, la nation d’Israël dans l’un de ses journaux « Les nouvelles de Jérusalem », racontait comment Megiddo était devenu un lieu de grand intérêt pour les groupes chrétiens.

L’article intitulé « La fin du monde », comportait le sous-titre suivant : « Des millions de chrétiens considèrent que la bataille finale de l’humanité se déroulera sur le site archéologique israélien de Megiddo. A l’approche du millénaire, Israël cède à la tentation de développer une attraction touristique dans un esprit apocalyptique ».

L’article commence en disant « qu’aux temps anciens, Megiddo était une grande ville qui dominait un des carrefours les plus empruntés de la Via Maris, la route commerciale et militaire principale qui reliait l’Egypte à la Mésopotamie. Aujourd’hui Megiddo est un monticule archéologique partiellement creusé par des fouilles qui se trouvent à 55 kilomètres au sud-est de la ville d’Haïfa et qui surplombe la vallée de Jezreel, un endroit d’une beauté calme et rustique. L’approche du millénaire a répandu dans beaucoup d’esprits fondamentalistes la croyance que cette bataille ultime pourrait bien être imminente. Elle a également amené l’autorité Israélienne des parcs nationaux qui administre Megiddo, ainsi que les archéologues qui travaillent habituellement sur ce site à réaliser qu’ils détenaient là un piège à touristes de la plus forte attraction ».

Dans un autre passage de l’article, l’auteur fait remarquer la manière très juste, l’emploi unique du terme Harmaguédon dans la Bible que l’on trouve en Apocalypse 16:16. On pense que ce mot est une déformation du mot hébreu Hoor (colline) Megiddo.

L’intérêt chrétien de ce lieu est dû au verset 16 du chapitre 16 de l’Apocalypse : « Ils les rassemblèrent dans le lieu appelé en hébreu Harmaguédon » de même que pour les nombreuses batailles qui se déroulèrent dans cette région et qui sont relatées dans l’Ancien Testament. Il y a deux ans Megiddo attirait près de 150 000 visiteurs par an. Depuis lors, l’autorité des parcs a revalorisé encore l’intérêt de Megiddo en tant qu’attraction touristique.

L’article se poursuit ainsi : « Bien qu’Israël ne considère pas ce site comme une attraction touristique à court terme, certaines questions surgissent naturellement : Pourquoi les fondamentalistes croient-ils que le monde aura une fin ? Est-ce biblique ? Et pourquoi dans le nouveau millénaire ? »

Après que les apôtres se furent endormis dans le sommeil de la mort, des notions rudimentaires se sont développées concernant à la fois la seconde venue du Christ et la prophétie de la fin du monde. Ces points de vue erronés ont omis de prendre en considération la grande vérité de base des Ecritures, à savoir que le retour du Christ devrait précéder ce que l’apôtre Pierre décrit comme étant « des temps de rafraîchissement … dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes » (Actes 3:20,21).

Le plan de Dieu

Au contraire, les nouveaux philosophes de la chrétienté pensaient que notre planète littérale sur laquelle nous vivons serait brûlée, que les chrétiens fidèles vivant à ce moment-là seraient esclaves au ciel, et que le restant de l’humanité serait voué aux tourments éternels.

Bien évidemment, les horreurs en terme de souffrances humaines qui en résulteraient pour des temps sans fin seraient encore pires que ce que l’homme serait capable de s’infliger à lui-même par la mauvaise utilisation de la puissance nucléaire. Aujourd’hui encore la plupart de ceux qui se déclarent être chrétiens pensent de la sorte.

La Bible enseigne qu’avec le retour et la seconde présence du Christ, il y aura un grand soulèvement de toute la société humaine. Cette époque est décrite de diverses manières comme « un temps de trouble », « de grande tribulation », « un temps de détresse des nations qui sera si grand que les hommes rendront l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre » (Daniel 12:1 ; Matthieu 24:21,22 ; Luc 21:25,26).

La Bible enseigne clairement que ce grand « temps de détresse » débouchera sur la chute et la ruine de toutes les institutions humaines égoïstes, qu’elles soient politiques, financières ou religieuses ; et que ce processus engendrera un chaos mondial avec son lot de souffrances et de pertes de vie.

Ce genre de « fin du monde » mettra un terme à la mauvaise administration de la terre par l’homme. En remplacement de cette mauvaise administration égoïste et pécheresse viendra l’établissement du royaume promis depuis longtemps par le Messie et qui par son autorité de mille ans sur la terre, amènera toute l’humanité à faire la volonté de Dieu sur terre comme c’est maintenant le cas dans les cieux (Matthieu 6:10).

La Bible nous assure également que Dieu a créé la terre pour qu’elle soit sa demeure éternelle afin qu’il puisse y vivre à tout jamais. Ainsi l’a prophétisé Esaïe, « car ainsi parle l’Eternel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre, qui l’a faite et qui l’a affermie, qui l’a créée pour qu’elle ne fut pas déserte, qui l’a formée pour qu’elle fut habitée » (Esaïe 45:18)

Le langage symbolique

Le mot « terre » est souvent utilisé dans la Bible dans un sens symbolique ou figuratif pour indiquer l’association des hommes et de la planète sur laquelle ils vivent. Un des passages dans lequel ce terme est employé dans ce sens se trouve en Daniel 7:23. Ici, la grande « bête » que beaucoup d’étudiants de la Bible interprètent comme représentant le vieil empire romain est supposé « dévorer » toute la « terre ». Evidemment, ceci est une représentation symbolique puisque aucune « bête » symbolique ou autre, n’a jamais et ne dévorera jamais la terre littérale. L’idée contenue ici est qu’un royaume « impie » ressemblant à une « bête » féroce s’est approprié toutes les ressources des gens afin de poursuivre ses propres desseins égoïstes.

En Sophonie 3:8 nous trouvons une autre prophétie qui utilise ensemble les mots « terre » et « dévorer »; cependant les circonstances sont différentes. Nous lisons « Attendez-moi donc, dit l’Eternel, pour le jour où je me lèverai pour le butin. Car ma détermination c’est de rassembler les nations, de réunir les royaumes pour verser sur eux mon indignation, toute l’ardeur de ma colère ; car toute la terre sera dévorée par le feu de ma jalousie (zèle en hébreu) ».

Là, la terre est décrite comme étant « dévorée » non par une bête, mais par le feu de la « jalousie » de Jéhovah ou « zèle ». Les royaumes de ce monde symbolisés ici par la « terre », doivent être « détruits » par le « feu » du zèle de Dieu, en préparation de l’établissement du royaume messianique du Christ. « Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ, et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11:15).

En Sophonie 3:9 nous apprenons que lorsque le Seigneur changera la langue des peuples en une « langue purifiée », ils invoqueront tous le nom de l’Eternel pour le servir d’un seul coeur. Ceci nous montre clairement qu’après que la terre soit « dévorée », les hommes continueront à vivre sur cette même terre littérale, qu’ils seront éclairés par le Seigneur en ayant l’opportunité de le servir. Ce n’est donc pas la terre littérale qui sera « dévorée » ou détruite. Ce texte nous montre bien à nouveau que la terre est souvent utilisée de manière symbolique dans les prophéties.

La terre bouleversée

Dans les versets 3 et 4 du Psaume 46, nous lisons : « C’est pourquoi nous sommes sans crainte quand la terre est bouleversée, et que les montagnes chancellent au coeur des mers, quand les flots de la mer mugissent, écument, se soulèvent jusqu’à faire trembler les montagnes ».

Quand Jésus dit qu’aux temps de sa seconde présence il y aurait une détresse des nations, plongée dans la perplexité, il illustra la situation comme étant semblable au « mugissement » de la « mer » et des « flots » (Luc 21:25). Il est évident que le « mugissement » de la « mer » et des « flots » est un symbole de la situation agitée et chaotique des nations du monde entier qui s’accroît en intensité jusqu’à ce que la terre symbolique soit « bouleversée » au grand temps de la « tribulation ».

Cette pensée est exprimée également au verset 7 du Psaume 46 (VSR) où nous lisons : « Des nations s’agitent, des royaumes s’ébranlent ; il fait entendre de sa voix : la terre se fond d’épouvante ». Là ce ne sont pas des montagnes qui chancellent au coeur des mers comme dans le verset 3, ce sont les « royaumes » qui « s’ébranlent » ou sont « bouleversés ». Et la terre n’est plus « bouleversée », mais « fondue d’épouvante ».

Mais la terre littérale ne sera ni bouleversée ni fondue d’épouvante. Car ainsi se conclut cette merveilleuse prophétie : « Venez, contemplez les oeuvres de l’Eternel, les ravages qu’il a opérés sur la terre. Il a brisé l’arc, et il a rompu la lance, il a consumé par le feu les chars de guerre. Tenez-vous tranquilles et sachez que je suis Dieu : je serai exalté parmi les nations, je serai exalté sur la terre » (Psaume 46:9-11). La terre littérale demeure toujours la scène d’action et le nom de Dieu sera exalté sur la terre. L’exaltation du nom de Dieu sur toute la terre sera l’oeuvre du royaume messianique.

Dans le Nouveau testament

Dans le Nouveau Testament un des mots grecs qui est traduit par « monde » est « aion ». Le mot « aion » signifie simplement « âge » ou « période de temps ». C’est ce mot qui a été utilisé par les apôtres et cité en Matthieu 24:3 lorsqu’ils lui ont demandé, « Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde (aion ou âge) ?  ».

Les signes que Jésus leur donna n’étaient pas des signes imminents de consommation de la terre littérale mais seulement ceux montrant que nous avons atteint la fin du présent âge de l’Evangile. Un des signes les plus remarquables entre tous est la « grande tribulation », nous sommes les témoins des premiers spasmes.

Aujourd’hui déjà, comme Jésus l’avait prédit, la race humaine est menacée de sa propre autodestruction. Il nous a été donné de vivre à une époque où une période dans le plan divin touche à sa fin. Il s’agit d’une période transitoire durant laquelle la loi de Satan qui régit le monde sera remplacée finalement par l’autorité et la direction du royaume du Christ.

C’est pourquoi en tant que Chrétiens, nous ne devrions pas avoir peur car nous savons que le plan de Dieu se déroule comme il l’avait prévu. Bientôt le « désir de toutes les nations se révélera » (Aggée 2:7), et la paix, la joie et la vie éternelle seront offerts à tous ceux qui voudront profiter de ces bénédictions.

L’ordre social de l’homme

Le mot grec « kosmos » est également utilisé dans les prophéties se rapportant à la fin du monde. Ce mot signifie simplement « ordre » ou « arrangement ». Il n’a rien à voir avec la terre littérale sur laquelle nous vivons.

C’est ce mot traduit par « monde » en 1 Jean 2:15-17, qui nous assure que ce monde doit « passer » à cause de sa nature égoïste et pécheresse. Jésus dit à propos de ce même ordre social bâti par les hommes, « Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16 :33).

En 2 Pierre 3:5,6 nous apprenons que le « monde d’alors » périt au temps du déluge. Les aspects spirituels et matériels du monde qui a précédé le déluge sont symbolisés par les « cieux » et la « terre ». La plupart des éléments constitutifs de la création sont utilisés de manière symbolique dans la Bible. Le soleil, par exemple est utilisé pour symboliser la santé et les puissances génératives de vie du Messie pendant le temps de son règne par la bénédiction de l’humanité. Nous lisons en Malachie 4:2 « Le soleil de la justice se lèvera et la guérison sera sous ses ailes ». Nous lisons à propos des véritables disciples du Christ, le « blé » dans la parabole « du blé et de l’ivraie », qu’ils « resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père » (Matthieu 13:43).

Les cieux littéraux et la terre littérale entretiennent entre eux une relation tout à fait vitale. La vie sur terre est largement soumise aux influences des cieux que sont le soleil, la lune ou les étoiles. Les marées et les saisons sont le fruit de cette influence. C’est à cause de cette relation que le Seigneur les utilise pour symboliser un ordre social.

Tout au long de l’expérience de l’humanité, les puissances élevées ou spirituelles ont déployé leur influence sur la race humaine. Bien qu’invisibles aux yeux de l’homme, Satan et les Anges déchus ont éloigné les gens de Dieu, par le mensonge. Cette influence profane s’est exercée dans une large mesure à travers de faux systèmes religieux.

Satan et les fausses religions constituaient tous deux ces « cieux » qui ont cessé leur influence au temps du déluge. La « terre » en ce temps là était représentée par les arrangements humains alors que tous vivaient et travaillaient en commun. Le déluge mit fin à ces arrangements. Noé et sa famille en furent les seules exceptions.

La terre littérale ne fut pas détruite par le déluge et peu de temps après que ce dernier eut lieu, Satan recommença à exercer son influence dans les affaires de l’homme. Les faits historiques rapportés dans la Bible et l’histoire séculaire révèlent les nombreuses formes de fausse adoration qui ont trompé les hommes en les éloignant de la vraie adoration de Dieu, le Créateur puissant et plein d’amour révélé dans la Bible. D’autres cieux symboliques virent le jour sous la forme de myriades de chemins impies qui ont tous influencé l’esprit des hommes.

L’apôtre Pierre dans sa description de la fin du présent ordre social en parle de la manière suivante : « Les cieux et la terre d’à présent sont gardés et réservés pour le feu, pour le jour du jugement et de la ruine des hommes impies » (2 Pierre 3:7). Et le verset 10 continue, « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront et la terre avec les oeuvres qu’elle renferme sera consumée ».

Le « feu », le grand « fracas » et les « éléments » embrasés dans cette prophétie sont tous symboliques. Certains avaient suggéré que puisque c’est une eau littérale qui avait détruit le monde d’alors, c’est donc un feu littéral qui devrait détruire les cieux et la terre d’à présent. Cependant ce sont des nuages d’eaux symboliques (représentant l’administration angélique) qui avaient rempli la terre de violence, et qui furent balayés par Dieu.

Le nouveau monde de Dieu

Après avoir décrit le « passage » des cieux et de la terre d’à présent avec fracas, Pierre poursuit : « Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre, où la justice habitera » (2 Pierre 3:13).

La raison pour laquelle le présent monde est en train de « passer », c’est à cause de l’égoïsme et du mal qui sont les mobiles prédominants, qui influencent pour une bonne part de la plupart de ses activités. Mais Dieu a promis d’établir un nouveau monde, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la justice habitera.

Pierre dit que c’est selon la promesse de Dieu que nous aspirons à ces nouveaux cieux et à cette nouvelle terre.

Cette promesse est rappelée par le prophète Esaïe, lorsqu’il écrivit : « Car je vais créer de nouveaux cieux, et une nouvelle terre ; on ne se souviendra plus de ceux qui ont précédé, et ils ne monteront pas au coeur. Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l’allégresse, à cause de ce que je vais créer ; car je vais créer Jérusalem pour l’allégresse et son peuple pour la joie. Je ferai de Jérusalem mon allégresse, et de mon peuple ma joie ; on y entendra plus le bruit des pleurs et le bruit des cris » (Esaïe 65:17,19).

Dans cette prophétie, la création de nouveaux cieux et d’une nouvelle terre est associée avec la création d’une nouvelle Jérusalem. Le Seigneur dit : « Réjouissez-vous plutôt et soyez à toujours dans l’allégresse car je vais créer Jérusalem pour l’allégresse et son peuple pour la joie ».

Quelques siècles plus tard, l’apôtre Jean eut une vision concernant l’accomplissement de cette prophétie ; et il vit également les nouveaux cieux et la nouvelle terre associés avec la nouvelle Jérusalem. Jean écrivit « Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre … et je (Jean) vit descendre du ciel d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, préparée comme une épouse qui s’est parée pour son époux » (Apocalypse 21:1,2).

Un des « anges » utilisés par le Seigneur pour montrer à Jean les merveilleux symbolismes de l’apocalypse, lui dit : « Viens ici, je te montrerai l’épouse, la femme de l’agneau ». Nous lisons plus loin : « Il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d’auprès Dieu » (Apocalypse 21:9,10).

Il est clair que la nouvelle Jérusalem est « l’épouse, la femme de l’agneau ». L’épouse du Christ est l’église de Christ composée de ses fidèles imitateurs qui offrent également leur vie en sacrifice. Le Seigneur Dieu et l’agneau sont le « temple » dans cette ville, et la gloire de Dieu et l’agneau l’éclairent. (versets 22 et 23).

L’Agneau et son épouse

La nouvelle autorité spirituelle dans l’Age messianique est l’agneau avec son épouse qui l’exerceront sous la direction de l’autorité divine. « Les nations marcheront à sa lumière, et les rois de la terre y apporteront leur gloire » (verset 24) alors que toute l’humanité sera restaurée à l’image de Dieu, moralement, mentalement en tant que Roi.

La nouvelle « terre » sera constituée des Anciens Dignes ressuscités, qui seront les « princes sur toute la terre (Psaume 45 : 17). Alors que le travail du nouveau royaume se poursuit, toute l’humanité finalement (à l’exception de tous ceux qui refuseront de se corriger) fera partie intégrante de ce nouvel ordre social ici sur terre, agissant en parfait accord avec la volonté divine qui émanera des nouveaux « cieux », et qui sera interprété et appliqué par les « princes » sur toute la terre. Ce nouvel arrangement signifiera que Dieu favorise à nouveau toutes ses créatures humaines. Dans un langage symbolique, il « habitera » avec eux. « Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui-même sera avec eux » (Apocalypse 21:3).

L’apôtre Jean vit en vision, l’accomplissement de cette promesse des nouveaux cieux et de la nouvelle terre. Il écrivit : « Il essuiera toutes larmes de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur, car les premières choses ont disparu. Et celui qui était assis sur le trône dit : Voici, je fais toutes choses nouvelles. Et il dit : car ces choses sont certaines et véritables » (Apocalypse 21:4,5). Ce merveilleux nouvel ordre social de demain sera en réalité le royaume de Christ. Il aura à la fois des dirigeants et des sujets. Son principal objectif sera d’établir la justice divine sur toute la terre en anéantissant le péché et la mort. C’est pour cela que nous prions en empruntant les merveilleuses paroles du Maître lui-même : « Que ton règne vienne. Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6:10). Avant que cette prière ne s’accomplisse complètement, le monde actuel doit arriver à une fin totale. Il est d’ailleurs en train de se désagréger actuellement. A cause de cela nous regardons en haut et nous relevons nos têtes, car nous savons que notre délivrance approche (Luc 21:28).

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Association des Etudiants de la Bible