Pardonner les uns aux autres

Verset mémoire : « Si vous pardonnez aux hommes leurs offenses, votre Père céleste vous pardonnera aussi ; mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » — Matthieu 6:14, 15

Textes choisis : Matthieu 18:21-35

Le modèle de prière donné par Jésus, tel qu’il est écrit en Matthieu 6:9-13, contient les mots « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». A la fin de cette prière familière, Jésus répète ce besoin de pardonner. Nous sommes tous pécheurs par Adam et nous avons besoin du pardon de Dieu. Par le mérite du sacrifice de Jésus, le vrai croyant obtient le pardon, pour les péchés du passé, et pour les erreurs du présent.

Le fait que nous avons chacun tant de choses qui ont été pardonnées par Dieu semblerait suggérer qu’il devrait être facile de renvoyer la même attitude de pardon sur ceux qui nous entourent. Souvent ce n’est pas le cas. Une des leçons les plus difficiles à apprendre pour beaucoup est d’étendre aux autres l’amour et la miséricorde qui nous ont été si amplement accordées. Notre verset mémoire fait remarquer que si nous ne pardonnons pas aux autres, alors nous ne devrions pas nous attendre à recevoir le pardon du Père.

Le pardon est parfois difficile parce qu’il renferme un amour qui s’élève à un niveau au-dessus de ces choses que les autres ont pu faire pour nous causer du tort. Le pardon est une expression d’amour qui ne recherche pas la justification contre les torts, mais recherche plutôt à ramener l’individu à une communion plus complète avec Dieu et son peuple. Le pardon oublie effectivement que le péché a été commis contre nous, c’est de cette manière que Dieu pardonne : « Car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31:34).

En une occasion, Pierre demanda à Jésus combien de fois il devait pardonner à quelqu’un qui avait péché contre lui, en suggérant au Seigneur que pardonner sept fois serait plus que suffisant. Jésus s’exprima différemment, disant qu’il devrait pardonner « soixante-dix fois sept fois » (Matthieu 18:22). En d’autres termes, il ne devrait pas y avoir de limite au pardon, de même que Dieu n’a pas limité le nombre de fois qu’il pardonnerait nos offenses.

Après la question de Pierre, Jésus raconta une parabole afin d’illustrer la leçon du pardon (en Matthieu 18, versets 23 à 35). Dans la parabole, un roi commence à faire rendre compte à ses serviteurs. On lui en amena un qui lui devait une très grosse somme d’argent. Ce serviteur implora le roi de lui remettre sa dette. Le roi fut ému de compassion et accepta.

Plus tard, le serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait une petite somme d’argent ; il mit violemment la main sur lui et exigea qu’il le rembourse immédiatement. Son compagnon l’implora de la même manière et demanda la remise de sa dette, se jetant à terre aux pieds du premier serviteur. Malgré cela, ce serviteur ne pardonna pas et le fit jeter en prison.

Le roi fut informé de ce qui s’était passé et fut extrêmement mécontent. Il fit appeler le mauvais serviteur et s’étonna du fait qu’il n’ait pas eu compassion envers son compagnon alors que lui même avait obtenu la remise de sa dette. « Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu’à ce qu’il ait payé tout ce qu’il devait » (Matthieu 18:32-34).

La leçon à tirer de cette parabole est pour chacun d’entre nous afin que nous soyons indulgents dans nos relations avec les autres, particulièrement avec nos compagnons de service, nos frères et soeurs. « C’est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur » (Matthieu 18:35).