Les qualités d’un chef

Verset mémoire : « Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » — Marc 11:9

Texte choisi : Marc 11:9

Israël était fermement attaché à l’espérance qu’un jour Dieu enverrait un Messie pour le délivrer des oppresseurs qui avaient dominé sur eux pendant presque deux siècles. Comme il avait été privé pendant longtemps de sa souveraineté politique, le peuple espérait grandement que le Messie qu’il avait si longtemps attendu serait un grand chef.

Le Messie vint pour sauver son peuple mais pas de la manière qu’il pouvait l’imaginer car de toute évidence un peuple opprimé devait chercher un chef très bien entraîné dans l’art de la guerre (Luc 3:15). A la fin du ministère de Jésus, la nation juive aurait pu accepter Jésus comme Messie mais elle ne le fit pas.

La leçon d’aujourd’hui parle de cette invitation au royaume de Jésus, et de la négligence des Juifs en tant que peuple pour l’accepter car il « est venu chez les siens et les siens ne l’ont point reçu » (Jean 1:11).

Mais Jésus savait qu’une prophétie avait déjà annoncé qu’il serait méprisé et abandonné et que son propre peuple détournerait son visage de lui par dédain (Esaïe 53:3). Jésus avait dit à ses apôtres ce à quoi ils devaient s’attendre, mais ils ne comprirent pas complètement que leur Maître devait d’abord être crucifié et ensuite partir vers « un pays lointain » — le ciel.

C’est là qu’il serait investi avec autorité pour revenir ensuite et établir le royaume qui bénirait le monde.

Le prophète Zacharie fait un portrait de l’humble roi messianique, le prince de paix auquel s’attendent les disciples de Jésus : « Sois transportée d’allégresse, fille de Sion ! Poussez des cris de joie, filles de Jérusalem ! Voici ton Roi vient à toi, il est juste et victorieux, et humble et monté sur un âne, le petit d’une ânesse » (Zacharie 9:9).

En accomplissement de cette prophétie Jésus demanda à deux de ses disciples au Mont des Oliviers de faire venir à lui un âne. Ils trouvèrent un âne là où Jésus avait dit qu’il serait. Ils le détachèrent et l’amenèrent à Jésus, et après qu’ils eurent placé leurs vêtements sur l’ânon, Jésus monta dessus.

Sur le chemin vers Jérusalem « beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin et d’autres des branches qu’ils coupèrent … Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre Père ! Hosanna dans les lieux très hauts » (Marc 11:8-10).

Tous ne furent pas enthousiastes à acclamer Jésus, en particulier les scribes et les pharisiens, les chefs d’Israël. Ils voulaient que Jésus réprimande les disciples, mais Jésus dit : « Je vous le dis, s’ils se taisent, les pierres crieront ! » (Luc 19:39-40).

Auparavant Jésus les avait rejetés avec cette lamentation : « Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble sa couvée sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! Voici, votre maison vous sera laissée déserte ! Mais, je vous le dis, vous ne me verrez plus, jusqu’à ce que vous disiez : béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Luc 13:34-35).

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Association des Etudiants de la Bible