Le prix de la consécration

Verset mémoire : « Puis ayant appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » — Marc 8:34

Texte choisi : Marc 8:27-34

Notre leçon commence avec Jésus et ses disciples sur le chemin de Césarée de Philippe quand notre Seigneur leur demanda : « Qui suis-je au dire des hommes ? » (Marc 8:27). Ils répondirent que certains disaient : « Jean-Baptiste », que d’autres disaient : « Elie, le prophète » et d’autres : « l’un des prophètes ». Chacune des réponses était à son honneur, mais incorrecte.

Jésus demanda alors directement aux disciples : « et vous … qui dites-vous que je suis ? » Pierre répondit immédiatement : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 15:15,16).

Bien que Pierre eût dit la vérité, de toute évidence il ne comprit pas l’entière signification de sa réponse comme le montrent les versets suivants. Après que Jésus eut commencé à leur apprendre qu’il devrait supporter beaucoup de choses et être rejeté par les anciens, les principaux sacrificateurs et les docteurs de la loi et qu’il devrait être mis à mort et ressusciter trois jours après, Pierre commença à le réprimander en disant : « A Dieu ne plaise, Seigneur ! Cela ne t’arrivera pas » (Matthieu 16:22).

Ceci indiquait que les disciples étaient loin de discerner le rôle de Jésus dans le plan de Dieu. Jésus « se retournant … réprimanda Pierre et dit : arrière de moi, Satan ! tu m’es en scandale ; car tu ne conçois pas les choses de Dieu, tu n’as que des pensées humaines » (Matthieu 16:26 ; Marc 8:33).

Quand Jésus eut appelé la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Marc 8:34). Il ajouta : « et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suit pas, ne peut être mon disciple » (Luc 14:27). Quelle est donc cette référence à « renoncer à soi-même » et « porter sa croix » ?

Pour le Seigneur porter sa croix consistait à faire la volonté du Père dans des conditions défavorables. Ce ministère l’exposa à l’envie, la haine, la méchanceté, l’opposition, la persécution de la part de ceux qui pensaient eux-mêmes être le peuple de Dieu, mais que notre Seigneur qui lisait dans leur coeur déclara être de leur père le diable.

Etant donné qu’à présent nous suivons le maître sur le même chemin étroit que celui où il marcha, nous pouvons nous attendre à ce que nos croix soient semblables à la sienne — l’opposition pour nous empêcher de faire la volonté de notre Père qui est dans les cieux et à nous empêcher de servir sa cause et à faire briller la lumière comme notre maître et conducteur l’a montré.

Porter sa croix est étroitement lié au renoncement à soi-même, toutefois on peut noter une différence entre les deux. Le renoncement à soi-même est plus particulièrement lié à une obéissance et une endurance passives pour l’amour du Seigneur.

Porter sa croix se rapporte plus particulièrement aux activités dans le service du Seigneur, activités que nous trouvons contraires à nos dispositions naturelles. La fidélité dans le renoncement de soi signifie courage et zèle.

Porter sa croix signifie être vainqueur et triompher. Nos renoncements à nous-mêmes peuvent être des victoires dans notre propre coeur dont il est possible que notre entourage ne sache rien et dont il ne devrait rien savoir si nous désirons avoir la plénitude des bénédictions de notre Seigneur.

Toutefois le port de notre croix peut dans une certaine mesure être vu par ceux qui sont en contact étroit avec nous et particulièrement par ceux qui marchent sur le même « chemin étroit » (Matthieu 7:14).

Puissions-nous tous être dignes d’entendre ces paroles : « Entre dans la joie de ton Maître » (Matthieu 25:21).

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Association des Etudiants de la Bible